Communiqué des jeunes communistes 66

Mr Hollande, où sont passées vos priorités ?!

 

“Que dire de la prestation télévisée du Chef de l’Etat ce soir sinon qu’elle n’est que profondément décevante, pour tous ceux de notre génération qui avaient encore l’espoir que ça bouge ! Pas une fois, lors de son intervention François Hollande ne s’est adressé aux travailleurs, aux précaires, aux jeunes qui sont les premières cibles des politiques d’austérité. Pas une seule allusion, pas un égard. En s’exprimant tel un comptable, il s’est empressé de rassurer les entreprises et le MEDEF en avançant sur les régressions sociales qu’il compte mette en Å“uvre, ces mêmes patrons-voyous qui nous conduits au désastre jusqu’ici, et qui sont coutumier de ce genre de hold-up télévisé consistant à faire croire qu’il n’est pas de préoccupation plus importante que les leurs.

Ah, qu’il a su être ferme lorsqu’il faut défendre l’ANI, “accord” qui plongera encore plus les jeunes dans la précarité et la soumission aux employeurs ! De la même manière, lui qui manifestait aux côtés du peuple en 2011, nous sert une nouvelle dose d’austérité en souhaitant allonger la durée de cotisation des retraites. Avec ça, on peut être sûr que les jeunes de notre pays ne trouveront pas un emploi stable de si tôt ! Pour un Président qui avait fait de la jeunesse sa priorité, la pilule est difficile à avaler. 

Les jeunes communistes souhaitent rappeler qu’ils n’attendront pas 2017 pour « juger » comme il appelait à le faire, sa politique concernant les jeunes, si cela signifie que nous sommes repartis pour 5 ans de précarisation massive, quand d’autres baignent dans les bénéfices et leur profit, un profit réalisé sur notre dos !  Nous ne lâcherons rien. Nous continuerons à rassembler la jeunesse de notre pays autour de notre campagne nationale sur le travail, des foyers de jeunes travailleurs aux lycées pros, des CFA aux universités, nous porterons avec tous les jeunes qui le souhaitent nos propositions : un smic à 1700 euros, la fin des contrats bidons, un service public de l’orientation et de l’enseignement, le droit d’intervention sur nos lieux d’études et de travail, la rémunération des stagiaires et des apprentis à 100% de l’emploi occupé et un statut pour les protéger…

Nous appelons la jeunesse à se mobiliser massivement le 9 avril prochain lors de la journée syndicale interprofessionnelle et à se rassembler pour interpeller les députés dont nous ne voulons pas qu’ils se fassent les scribes du MEDEF, afin de montrer que les jeunes ne comptent pas être une simple marchandise employable et malléable pour les patrons !”.