L’article que nous avons publié, hier dans ces mêmes colonnes, concernant l’imminente succession annoncée à la tête du Pays Pyrénées-Méditerranée (Pays PM), a amusé certains élus parties prenantes dans ce bénitier électoral par ricochet. Et leurs réactions, quelquefois à l’opposé les unes des autres, ou plutôt contraires, ne sont pas dénuées ni d’intérêt ni de fondement. Le débat est ouvert, dans le sens d’une reconstruction plutôt que dans la démolition.

L’un des maires du Pays PM a d’ailleurs réagi ainsi : “Je ne partage pas votre idée sur le côté décoratif et purement endogamique de ladite instance. Le Pays PM est une structure à vocation transfrontalière et, à ce titre, est le répartiteur des fonds européens dans les programmes INTERREG*. Il y a eu beaucoup d’argent à se répartir entre amis… De même il a été possible de faire du clientélisme facile en saupoudrant ici et là l’argent anonyme et gratuit puisque venant de l’Europe ! Donc, l’enjeu est effectivement de taille et je ne suis pas surpris que M. AA, comme d’autres, se croit indispensable”.

 

*INTERREG ; s’inscrivant dans le cadre de l’objectif “coopération territoriale européenne” cofinancé par le Fonds européen de développement régional (FEDER), le programme de coopération interrégionale (INTERREG) couvre tous les Etats membres de l’Union européenne ainsi que la Norvège et la Suisse.