La précipitation avec laquelle certains plumitifs auréolent d’une pluie d’éloges (sans aucun doute méritée) le futur ex président de l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD), le bien nommé Fabrice LORENTE, a de quoi laisser pantois, perplexe, interroger, en tout cas sa nomination en tant qu’inspecteur général de l’Education nationale agite et interpelle le microcosme perpignanais.

Car y regarder de plus près, avancez encore un peu, de très près, allez n’ayez pas peur !… On a du mal à comprendre, surtout pour mesurer in situ la réussite de l’individu aux commandes de l’UPVD, ce succès et ce talent uniques qui lui auraient permis de décrocher le pompon, ou de gagner la timbale si vous préférez.

Certes, de ci de là, il y aura toujours un obligé, un redevable, un homme de main, comme il en existe dans l’entourage de toute personne présidente  – en France, même le président d’un club de pêche à la mouche est révélateur d’un système de pouvoir où la confiance du président semble aveugler ceux qui le servent -, pour vous expliquer la main sur le cÅ“ur que nous avons là, sous la main, “un Grand Homme d’exception”. Chiche ! Envoyez le bilan. Tout simplement. Mais dommage : il s’en va. Il est parti. Mais comment diantre n’a-t-on pas réussi à la conserver dans l’UPVD in Cube ?

Alors, depuis ce matin, depuis que la chôôôse est officielle – le départ du maître d’école – les mots et les commentaires s’agitent et s’enchaînent dans une gymnastique intellectuelle des plus physiques, portés par une terrible angoisse : mais que va-t-il faire maintenant ? Quel mystère décisionnaire cache-t-il ? Car Fabrice LORENTE, toute ressemblance physique écartée bien évidemment, il est ici question que de notoriété un point c’est tout : c’est un peu notre Line RENAUD à nous, trois jours qu’on ne l’a pas vue à la télé et c’est l’angoisse ; trois jours qu’on ne l’aura pas vu dans L’Indépendant et ce sera la crise.

Bon, trêve de plaisanterie, on vous rassure sur le destin – municipal(es) ou pas – de Fabrice LORENTE : il n’est pas entièrement parti. La bonne nouvelle pour les Perpignanai(se)s c’est qu’il reste président (presque) à vie de la Fondation de l’UPVD. Et ça, à part ouillade.eu, reconnaissez que personne jusqu’ici n’y avait pensé. Ah, ça vous en bouche un coin, hein ?

La suite au prochain numéro. Avant la campagne officielle des élections municipales : promis, juré, craché, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Oups !