Communiqué de presse.

“Élue sur un canton de Perpignan, je partage la colère et l’incompréhension de la population et des forces de l’ordre à l’annonce de la fermeture de deux bureaux de police, ceux du Moulin-à-vent et de Clodion. Ce sont encore des services publics qui disparaissent.

Les députés LREM (La République En Marche!) des P-O peuvent nous vanter les atouts de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), dont Perpignan d’ailleurs n’a pas pu bénéficier, la réalité est tout autre : moins de proximité, moins de moyens humains et financiers pour la Police nationale, moins de services rendus aux habitants, moins de présence sur le terrain. Ce sont des quartiers entiers de Perpignan qui seront encore un peu plus abandonnés et fragilisés.

Au final, cette PSQ dont on aurait pu saluer la pertinence, risque de s’avérer une coquille vide, sans effectifs à la hauteur des besoins et sans moyens permettant d’assurer le droit à la sécurité et à la tranquillité pour chaque citoyen. C’est aussi le résultat des politiques d’austérité, imposée par le gouvernement de M. Macron qui veut supprimer nombre de fonctionnaires.

Je considère, pour ma part, urgent de revenir à une police de proximité, dotée d’effectifs et de moyens conséquents, au sein de postes de police de plein exercice”.

Françoise FITER
Vice-présidente du Conseil départemental
Canton Perpignan 3 – Cabestany