Les surveillants pénitentiaires de la prison de Perpignan ont reconduit ce matin leur piquet de grève en l’absence d’annonces gouvernementales pour remédier à leurs exécrables conditions de travail.
Louis ALIOT (FN-RBM), député de la 2ème circonscription des P-O, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, s’est rendu sur place avant l’intervention des CRS qui souhaitaient les déloger sur ordre du préfet des P-O, Philippe VIGNES.
Pour Louis ALIOT : “Les revendications des agents sont légitimes. Avec un salaire net de 1 400 euros par mois, et une prime de risque annuelle s’élevant à seulement 100€, les risques du métier ne sont pas indemnisés à la hauteur, avec un classement figé en catégorie C et donc un traitement indiciaire inadapté par rapport aux contraintes que comportent la profession d’agent pénitentiaire”.
Et le député d’ajouter : “La ministre de la Justice fait preuve d’un grand mépris en proposant une prime à l’agression pour calmer les agents sans proposer de solutions concrètes pour les protéger, quand dans le même temps, celle-ci a comme priorité d’installer des téléphones individuels dans les cellules. Les agents méritent une revalorisation de leur statut pour assurer l’attractivité de la profession et le renouvellement des postes dans les années à venir. Les conditions de détentions doivent être adaptées en fonction de la dangerosité des détenus, les marges budgétaires existent entre autre sur l’ensemble des privilèges accordés aux détenus”.
Louis ALIOT se tient prêt “à rejoindre tant que nécessaire les grévistes dans les jours à venir et, devant son inefficacité, se prononce en faveur de la démission de la Garde des sceaux Nicole BELLOUBET”.