Clotilde Ripoull, conseillère municipale centriste de Perpignan (elle siège dans l’Opposition), nous prie d’insérer :

“Samedi 7 septembre, la mairie avait décidé d’inaugurer en grandes pompes les aménagements du cours Lassus : carton somptueux dans toutes les boites aux lettres du quartier, convocation des musiciens du conservatoire, buffet garni, employés municipaux mobilisés. Au final hormis les élus et les fonctionnaires, à peine quelques dizaines de riverains se sont déplacés.

La veille j’avais fait savoir que je ne participerai pas à cette inauguration. Il y a eu, en effet, trop de ratés de la part de la mairie et trop d’engagements non tenus à l’égard des riverains.

Ratés dans l’écoute. Lors d’une réunion de concertation, pour répondre aux demandes des habitants, la mairie avait promis des aménagements (suppression du feu au niveau de l’avenue des coquelicots, installation de poubelles…) qui ne sont pas là.

Ratés dans la réalisation. Pour les habitants des rues du baby et des mimosas, il n’est plus possible d’accéder en voiture quand ils viennent du cours Palmarole. Désormais, les automobilistes doivent aller jusqu’à la fin du cours pour rejoindre l’avenue des coquelicots. Je n’évoque pas les suppressions de place de stationnement. Si je n’étais pas intervenue,  plusieurs places supplémentaires auraient été supprimées.

Ratés dans la cérémonie. Vendredi soir, une fête sauvage avait eu lieu dans le square… Ce samedi à 11h du matin, les poubelles débordaient comme le prouvent les photos prises. Cela n’a pas dérangé les élus et n’a donné lieu à aucune intervention. Autant de dysfonctionnements flagrants et inquiétants.

Enfin, cette cérémonie ouvre la saison des inaugurations électorales, en prévision des municipales de 2014. Dès à présent, les moyens de la mairie vont être mobilisés pour vanter les mérites supposés de nouveaux aménagements. Des aménagements dont les habitants découvrent très vite … les ratés.

Je partage la conviction d’une majorité de Perpignanais qui s’inquiètent de la mauvaise gestion de la ville, du manque d’écoute des élus actuels, de services rendus qui ne sont pas à la hauteur des impôts et des taxes payés, du manque d’effectifs de policiers municipaux… La situation peut et doit changer. C’est ma volonté”.