(Communiqué)

 

« Trafics de drogue : la situation ne peut plus durer »

Le règlement de comptes qui s’est produit dans la soirée de lundi dans le quartier de Clodion vient une nouvelle fois démontrer à quel point les trafics de drogue gangrènent certains de nos quartiers.

En tant que maire de Perpignan, je ne peux tolérer qu’une telle situation perdure et mette en danger la vie des habitants qui aspirent à une seule chose : vivre en sécurité et en toute tranquillité.

C’est précisément la raison pour laquelle j’ai déclaré à plusieurs reprises que la lutte contre les trafics de drogue constituait une priorité.

A la parole, j’ai joint les actes. Tout d’abord en renforçant de façon significative les effectifs de notre police municipale, en créant les brigades de nuit, mais également par des actions spécifiques. Ainsi, j’ai fait murer les points de deal de la résidence El Vivès et du Champ de Mars. Entre temps, j’ai procédé à la démolition de l’immeuble Betriu qui abritait, lui aussi, un point de deal particulièrement rentable pour les trafiquants.

Les faits qui se sont produits à Clodion montrent le chemin qu’il reste à parcourir, l’Etat doit enfin savoir prendre toutes ses responsabilités.

A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle : je demande donc au ministre de l’Intérieur de prendre enfin la mesure de la gravité de la situation perpignanaise et de mettre en place les moyens nécessaires afin que Perpignan ne devienne pas la nouvelle plaque tournante des trafics de drogue du Sud de la France.

Après l’avoir abandonné en supprimant un poste de proximité, l’Etat doit réinvestir ce quartier et contribuer à assurer la sécurité quotidienne de ses habitants. Des unités spécialisées doivent aussi être déployées afin de mener véritablement cette guerre contre la drogue qui pourrit une partie de Perpignan.

Non, la situation ne peut décidément plus durer.

 

Louis Aliot, maire de Perpignan