Il y a belle lurette que, sur l’échiquier politique local, Me Jean Codognès, baptisé “l’Ex” – parce que ex-socialiste (il est passé depuis à Europe Ecologie Les Verts/ EE-LV), ex-député de la 2ème circonscription, ex-conseiller général de Perpignan, ex… – ne mène plus rien : ni le bal ni la barque, ni la danse, ni à la baguette ni par le nez…

Son influence (politique) est de toute évidence réduite à un périmètre digne d’une terrasse de café, ou à un comptoir (selon la saison et les conditions météorologiques), où il en fait comme des choux de son jardin… Sauf qu’il ne fait plus la pluie ou le beau temps, qu’il ne tire plus les ficelles (les a t’il vraiment tirées un jour ?), tout simplement parce qu’il n’a plus ses entrées quelque part, sauf dans un cercle restreint de plumitifs qui s’enragent à croire encore et encore que tout est permis, bercés par des illusions, de l’arrogance et de l’orgueil.

Si Me Jean Codognès, en politique toujours, et en tant qu’homme public, se sent toujours “bien fort sur son paillier” – expression du vieux françois qui désignait “en sa maison, en sa cour, sur son degré, auprès de ses amis et de ses domestiques : non seulement des hommes mais aussi des animaux” (FUR.) – force est de constater que dès qu’il sort de sa cuisine il ne tient plus la queue du poêle. Il a beau dire, à coups de jeux de mots plus ou moins douteux, de balourdises à tort et à travers, il a beau jouer des coudes et avoir les dents longues, il n’est plus c’est sûr et certain un jeune loup, lui non plus.

Et ce sont justement ces frasques, mais aussi ses incartades à l’humeur déréglée et insouciante, à s’amuser à la moutarde, qui ont peut-être fini par exaspérer Me Jacqueline Amiel-Donat (PS) qui aurait décidé de rejoindre la liste du Parti de Gauche, d’Axel Belliard, tadis que Me Olivier Amiel (MRC/ Jean-Pierre Chevènement) s’annonce dans les dix premiers de la future liste de Me Jean-Marc Pujol (UMP), maire sortant de Perpignan et candidat à sa propre succession aux prochaines élections municipales (23 & 30 mars 2014)… Nous devrions être rapidement fixés sur ces destinations politiques dans le courant de la semaine qui vient.

Il n’en demeurera pas moins qu’à l’arrivée, c’est toujours Me Jean Codognès qui prendra une nouvelle claque politique, lui qui a si souvent – avec l’amicale complicité du quotidien local – claironné la présence à ses côtés de Me Jacqueline Amiel-Donat sur sa liste, et prétendu le plus sérieusement de son monde, sous le regard de plumitifs obligés, avoir tendu la main à Jacques Cresta (PS), député et tête de liste PS-PCF-PRG sur Perpignan… A d’autres !

Celui qui se voulait être un trouble-fête sur l’échiquier politique local, familier comme les épîtres de Cicéron, se croyant tout permis et faisant la mouche du coche, aurait’ il fini par exaspérer et se discréditer à force de s’écouter parler ?… Se serait’ il piqué à son propre “JE” ?