Communiqué

 

“La France Insoumise prend note de la dissolution de l’Alternative

Au premier tour des élections municipales, la liste soutenue par la France Insoumise, le Parti Communiste Français, Génération.s, le Nouveau Parti Anticapitaliste, ERC et plusieurs collectifs citoyens a été créditée d’un score de 6,50%.

 

Ce regroupement inédit de forces politiques autour de l’appel lancé par trois personnalités associatives à la fin de l’été 2019 avait toutes les cartes en main pour renverser la table. Or, L’Alternative, de par la constitution de son organe de gouvernance, la coordination, s’est vue de fait cartélisée avec la présence disproportionnée de membres de l’association Nou-S Perpignan dont la farouche haine des forces politiques (partis comme mouvements) a gangréné la campagne. L’absence d’écoute dont ont fait preuve les têtes de liste, leurs prises de décisions unilatérales, leur propension à négocier avec des listes adverses sans en avoir obtenu le mandat, l’absence volontaire de stratégie politique tout au long de la dernière période électorale, tout cela a semé le flou auprès de nos soutiens. Même le vote des quartiers populaires, traditionnellement si favorable à La France Insoumise, ne s’est pas retrouvé dans la campagne fade et bobo de L’Alternative.
Nous avions prévu de réagir après une période de réflexion, donnant lieu à des bilans tirés avec la sincérité du regard, et non des visioconférences. Mais la teneur des différents documents et messages envoyés par nos anciennes têtes de liste à tous nos soutiens, suite à des réunions sur internet ne représentant en rien la diversité de notre collectif, nous amène réagir. Nous considérons les propos de Jean-Bernard Mathon, refusant de continuer à participer à une gouvernance en compagnie de forces politiques, comme l’acte de dissolution de L’Alternative.
L’Alternative aurait pu être une belle histoire ; elle est à présent terminée. Nous veillerons à ce que son nom ne soit pas usurpé ou ne serve de caution à des actions futures desquelles nous ne serions pas solidaires. Ce ne sont pas les forces politiques qui quittent L’Alternative puisqu’elles en sont co-initiatrices, c’est l’histoire de L’Alternative qui prend fin.
La France Insoumise, quant à elle, continuera initier et à soutenir des dynamiques citoyennes, réellement adossées à une implication populaire, éminemment démocratiques, agissant avec transparence au plus près des revendications quotidiennes de la population.

Carole GOHIER et Mickaël IDRAC, chefs de file de La France Insoumise aux municipales de Perpignan