Il faut bien l’admettre : difficile à l’heure actuelle de s’enthousiasmer pour la vie politique… surtout si l’on réfère les candidats et leurs colistiers de 2014 à ceux qui se mettent en place pour 2020.

Ou sont passés tout ces engagés politiques situés à Gauche en 2014, comme Axiel BELLIARD et ses cinquante-quatre autres colistiers ou encore Liberto PLANA et ses cinquante-quatre colistiers ?
Ont-ils disparu après les élections municipales de 2014… ou alors se sont-ils fondus dans d’autres listes ?

C’est en tout cas un étrange phénomène qui semble se dessiner pour Perpignan 2020, où on constate que certains acteurs politiques locaux, associatifs et militants pour les droits humains par exemple, qui s’étaient engagés en 2014 à Gauche, ont littéralement viré à droite en rejoignant la liste d’Olivier AMIEL pour #Amiel2020. C’est notamment le cas de Jimmy PARADIS, ancien candidat aux élections départementales, cofondateur de Désobé!r avec Kévin COURTOIS, qui écrivait sur les réseaux sociaux vouloir en finir avec les déclarations d’amour et laisser place aux preuves d’amour en 2014. Ou encore d’autres qui ont été tentés de rejoindre le député LaREM Romain GRAU #EM et qui figuraient également sur la liste du PS en 2014 (conduite alors par le député Jacques CRESTA).

Et Liberto PLANA, le candidat que tous les Perpignanais connaissaient, a-t-il baissé les armes ? Ou sont passés ses colistiers de 2014 ? Là aussi, on en voit rejoindre des candidats de tout horizon.

C’est bien l’enjeu de la Gauche, aujourd’hui à Perpignan comme ailleurs ; la Gauche ou la Droite n’intéressent que très peu de monde. Ce qui semble davantage motiver une partie de l’électorat, c’est la personnalité et le programme du candidat : d’où, peut-être, vient la mode des candidats affublés “sans étiquette”… une tendance tant revendiquée par le Président MACRON.

A Perpignan, ces “sans étiquette” affichés sont au nombre de quatre… pour le moment. Ils sont :  Clotilde RIPOULL, Olivier AMIEL, Alexandre BOLLO et le député RN Louis ALIOT (bien que pour chacun d’entre eux leurs convictions idéologiques soient bien connues et que surtout qu’ils ne les renient pas). Quatre “sans étiquette” qui attirent de plus en plus d’engagés locaux, au point de s’afficher régulièrement avec eux et au point que de plus en plus de soutiens deviennent affichés, sur les réseaux sociaux en tout cas.

Ils sont trois à séduire de plus en plus les engagés de 2014 qui ne veulent plus d’une Gauche anti Droite ou d’une Droite anti Gauche : Louis ALIOT, Olivier AMIEL et Clotilde RIPOULL.

De plus en plus de Perpignanais, semble-t-il, veulent se rassembler dans une liste avec des tendances différentes et des personnalités consensuelles, même si leurs parcours de militants peuvent les opposer sous certains aspects.

2020 n’as pas dit son dernier mot. Le clivage des partis et des étiquettes parait bien démodé, ce qui laisse encore une porte ouverte supplémentaire pour celles et ceux qui jouent la carte “sans étiquette”.

Comme quoi, à Perpignan, on aura beau regarder les scores d’avant pour pronostiquer (ou lire dans) l’avenir, on aura beau écouter l’inoxydable ALDUY (sur le calendrier électoral), les élus actuels et les calculateurs de tous bords, les intrigants, les conjoints des candidats ou des élus, à Gauche comme à Droite certaines personnalités locales ont décidé de se positionner ensemble contre les étiquettes politiques traditionnelles, voire institutionnelles, voyant là  l’unique moyen de se rassembler au final.

Nous le constaterons à la lecture des listes officielles, dès que celles-ci seront rendues publiques, juste aux lendemains des fêtes de fin d’année, et nous ne serons pas déçus du voyage des idées, portées encore plus loin qu’une forte tramontane aurait pu le faire et le dessiner…