Le 3 octobre 2016, dans ces mêmes colonnes, nous avons publié un communiqué officiel du mouvement « Oui au Pays Catalan » annonçant, nous citons : « Le territoire des P-O est effacé par une région Occitanie qu’il n’a pas choisie. Son avenir, son économie et son identité méritent une force politique nouvelle, « Oui au Pays Catalan », fruit des mobilisations populaires de 2016 à Perpignan. Cette entité orientera le destin d’un territoire, dans le cadre de la République Française. Son congrès fondateur, ouvert à tous, se déroulera le samedi 15 octobre 2016, à 15h, à l’Université Perpignan Via Domitia (…) ».
Ce communiqué est très officiel. En tout cas il est authentifié comme tel, portant la signature des animateurs de « Oui au Pays Catalan » qui, depuis la création de ce mouvement, communiquent auprès de tous les médias roussillonnais pour s’opposer au nom de la nouvelle Grande Région, « Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée », née de la fusion entre les anciennes régions administratives Languedoc-Roussillon (Montpellier) et Midi-Pyrénées (Toulouse).
Or, le président de l’UPVD, Fabrice LORENTE, dans un courrier adressé au député européen Louis ALIOT (FN-RBM), affirme qu’l s’agit là d’un faux ! Plus précisément : « la référence journalistique – les médias qui ont annoncé l’événement, NDLR – citée a été bien mal renseignée et a diffusé des informations sans avoir vérifié ses sources (…) ».
Or, nous insistons, les animateurs de « Oui au Pays Catalan » sont connus et reconnus. S’ils ont fixé ce rendez-vous, à l’UPVD, c’est qu’ils y ont bien été autorisés. Mais alors par qui ? Puisque le président de l’Université de Perpignan dément formellement, allant même jusqu’à mettre en doute le rôle d’information des médias… pour se protéger ? Mais alors de quoi, de qui ?
Certaines sources proches de la présidence de l’UPVD confiaient hier soir, sous le manteau, que ce serait une élue de Ville de Perpignan qui « se serait engagée un peu trop hâtivement »…
En attendant, le député européen FN-RBM Louis ALIOT, qui a soulevé ce lièvre (ou l’âne…), ne dément pas ni son action ni les faits. Il est catégorique, lui. Quand à Fabrice LORENTE, en accusant les médias locaux de diffuser de fausses informations, il s’engage là sur un terrain pour le moins glissant… attention à ne pas s’y engluer. Comme on dit en Occitanie : méfi !
A suivre.