Aux lendemains de ses échecs successifs – malgré le soutien appuyé de la famille “Alduyiste” – pour se positionner dans le fauteuil de maire de Perpignan et/ ou de président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), Me Romain Grau, 1er adjoint de Perpignan en charge des Finances, ambitionnerait plus que jamais selon ses proches de viser la présidence du Conseil général des Pyrénées-Orientales, dès l’année prochaine à l’occasion du renouvellement en totalité de l’Assemblée Départementale… Mais encore faudra t’il que le CG’66 -entre les mains de la gauche PS-PCF depuis 1998 – bascule à droite.
Ce qu’au sein de l’UDI’66, présidé par Nathalie Beaufils, adjointe au maire UMP de Perpignan, Me Jean-Marc Pujol, on semble envisager très sérieusement, à la lecture du compte-rendu du dernier Bureau départemental dudit parti politique, qui s’est réuni le jeudi 10 avril dernier, et qui a décidé de convoquer prochainement tous les membres du Bureau qui le souhaitent, ainsi que les récents élus, pour identifier et préparer les futurs candidats aux cantonales de 2015 : “Le binôme homme/ femme récemment mis en place pour les 17 nouveaux cantons doit nous permettre de fabriquer une parité UMP/ UDI sur tous les cantons. Pour la première fois, nous allons élire la totalité des conseillers généraux et donc désigner un candidat à la présidence du Conseil général qui sera le porte-drapeau départemental de la famille droite et centre (…)”.
Seulement voilà , et c’est écrit noir sur blanc dans ce compte-rendu, à l’UDI’66 on parie que le prochain président de l’Assemblée Départementale, en cas de victoire de la droite et du centre bien sûr, sera issu des rangs de l’UMP’66, et on cite même des noms : Jean Castex, l’actuel maire de Prades, ou Daniel Mach, maire de Pollestres, vice-président de l’Agglo PMCA, ancien député et secrétaire départemental de l’UMP’66.
Bref, toujours selon l’UDI’66, aucune chance que le prochain patron de droite du Conseil général des P-O soit étiqueté UDI.
C’est certainement là la raison qui pourrait pousser Romain Grau à passer de l’UDI à l’UMP…