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L’animation de cet événement a été confiée à Fabienne MEYER, cadre bancaire à Perpignan, Philippe Simon, membre fondateur de notre force politique, cadre commercial à Cabestany et Joaquim Fernandez, dirigeant d’une entreprise de communication. En introduction, Nathalie PIQUé, adjointe au maire de Pézilla-la-Rivière, déclarait « Notre ville vous ouvre grand ses portes », puis notre chargé d’organisation, Mateu MALAFOSSE, chef d’atelier d’une grande concession automobile en Roussillon, lançait l’objectif : « Nous insistons sur les sections locales, de Perpignan au Capcir, de Cerbère à Prats de Molló (…) Nous voulons entrer dans chacun de nos 226 conseils municipaux à l’occasion des municipales de 2020 ».Â
> Jean-Luc PUJOL, maire de Fourques et producteur de vins, membre fondateur de Oui au Pays Catalan, a abordé l’économie en affirmant « l’aéroport de Perpignan doit accueillir 1 million de voyageurs par an pour irriguer économiquement le territoire par un tourisme de qualité », ou encore « l’Université de Perpignan doit être un moteur économique qui forme nos jeunes au potentiel du pays : Grenoble est un excellent exemple en la matière ». Ancien conseiller régional, Jean-Luc PUJOL a mis en avant les secteurs d’avenir : « la robotique appliquée à l’agriculture, l’économie numérique et la naturalité » ainsi que les énergies renouvelables, qui sont « notre sidérurgie de demain ». Son intervention s’est conclue par l’évocation d’un « fonds d’investissement territorial » et d’une « image de marque » sur le modèle du Pays Basque, qui évoque « le territoire, la gastronomie, la culture etc ».
> Les questions du public ont abordé l’Entreprise et l’appartenance au territoire, l’engagement local, les solidarités catalanes et le partage identitaire. En conclusion de ce congrès de qualité, notre coordinateur général, Jordi Vera, s’est félicité de la « structuration d’un large mouvement, capable d’entraîner avec lui la majorité des élus des Pyrénées-Orientales ». Tel est le défi posé par Oui au Pays Catalan : peser sur le débat public et obtenir une Collectivité territoriale Unique (CTU), selon l’article 72 de la Constitution, afin de décider à Perpignan, dans l’intérêt de tous. Dans cet esprit, la Charte européenne de l’autonomie locale (1985), ratifiée par Jacques Chirac en 2007, constitue un cadre légal de premier ordre. Il s’agit de doter les Pyrénées-Orientales d’une administration adaptée aux nécessités, et non plus sourde aux impératifs du territoire, dans le cadre de la République Française.
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