Port-Vendres

Samedi en fin d’après-midi, Jean-Pierre Romero, maire UMP de Port-Vendres, a confirmé la décision du Tribunal Administratif de Montpellier qui “sans surprise a suivi les recommandations du rapporteur public au sujet du projet de construction d’un troisième quai en rade de Port-Vendres ; recommandations rendues publiques au début du mois et qui soulevaient les graves lacunes de l’arrêté préfectoral pris en son temps par l’ex-préfet des Pyrénées-Orientales, M. Bouziges, c’était le 27 mars 2009”.
– “Cet arrêté a donc été annulé et toute la copie est à revoir”, s’est inquiété Jean-Pierre Roméro devant les siens, regrettant auprès de l’un de ses adjoints que “suite à un avertissement antérieur, issu de la fronde de riverains et d’associations de défense de l’Environnement, qui avaient dénoncé haut et fort, une certaine précipitation dans l’élaboration de ce dossier, ses promoteurs n’aient pas cru utiles de diligenter les études d’impact sur la pollution de l’air, les nuisances sonores et l’agitation du bassin. Et ce, malgré les relances du conseil municipal de Port-Vendres sur le sujet (…)”.
Si l’on se souvient des propos déjà tenus par le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales lorsque l’ex-préfet Bousiges a signé l’arrêté autorisant le lancement de la construction d’un 3ème quai dans le port de Port-Vendres, cette position du TA de Montpellier devrait au pire retarder le projet mais pas l’annuler. En effet, les attentes et les espoirs d’une majorité de la population locale et de l’ensemble des milieux économiques du Pays catalan sont énormes en ce qui concerne ce projet porteur de centaines d’emplois et d’une dynamique réelle pour relancer l’économie départementale.
D’ailleurs, lors des récentes élections à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Perpignan et des P-O, en décembre 2010, l’équipe sortante emmenée par Bernard Fourcade et qui, seule contre entre autre tous les médias locaux, avait fait de ce projet sa véritable ambition de campagne pour décrocher un nouveau mandat, a été reconduite aux affaires. Alors que, partout ailleurs dans la région Languedoc-Roussillon, ou presque, les équipes consulaires sortantes ont été laminées…
C’est dire si dans tous les milieux économiques roussillonnais – l’industrie, le commerce et les services – le projet de Christian Bourquin est activement soutenu et défendu. D’ailleurs, celui-ci devrait s’exprimer sur le sujet dès demain, après avoir eu en mains tous les attendus de la décision du TA de Montpellier.
Enfin, à propos du jugement du TA de Montpellier, rappelons qu’il vise un arrêté préfectoral et qu’en aucun cas les services administratifs, techniques et juridiques du Conseil Général des Pyrénées-Orientales ne peuvent être mis en cause ou pointés du doigt dans cette affaire. En effet, soulignons-le une fois de plus, l’arrêté avait été pris le 27 mars 2009 par l’ancien préfet des P-O, M. Bousiges. Certes, en cette période électorale, certain(e)s vont, une fois de plus, se régaler de faire l’amalgame, à coups de désinformation, voire de mensonges, quitte à jeter de l’huile sur le feu pour créer un épais nuage de fumée… au risque de plomber l’activité portuaire et, par ricochet, l’économie locale. C’est un jeu dangereux, surtout par les temps qui courent. où l’emploi, dans le respect certes du cadre environnemental et de la vie sociale en collectivité, devrait être la ligne de mire… et de flottaison, cela va de soi.

Port-Vendres

Port-vendres encore et toujours