Laura Slimani, présidente Nationale du MJS accompagnée de Bérangère Givanovitch, secrétaire nationale aux Outremers et à la Lutte contre la pauvreté, et d’ Anthony Cortes, animateur fédéral des MJS des PO, sont venus rencontrer Marie-Pierre Sadourny, candidate à l’élection municipale de mars 2014, à sa permanence au 5 Rue Jean de La Fontaine, à Saint-Cyprien.

Marie-Pierre Sadourny entourée de Marie-Dominique Jaillet (élue), de Christophe Meynard et d’ Yves Martin a présenté son projet sur la politique jeunesse et les choix des valeurs qui vont guider ce projet. «  … C’est à nous de proposer un projet politique dans lequel la jeunesse se reconnaîtra, non pas parce qu’elle est la seule catégorie de la population qui soit victime de l’injustice – ce n’est pas le cas – ni parce que nous pensons que l’avenir électoral dépend en bonne partie de ses suffrages. Seul un projet qui prend en compte les aspirations des jeunes est un véritable projet d’avenir. La jeunesse est à même d’incarner un tel espoir dans sa quête d’un avenir meilleur. »

Laura Slimani : «  Il y a en France beaucoup de communes qui mènent des politiques qui sont favorables à la jeunesse. Contrairement à d’autres qui souvent dans ses politiques, oublie sa jeunesse, ne voit que l’enfance, l’âge adulte et puis les personnes âgées. On oublie la spécificité qu’est celle des jeunes dans la ville. Et portant dans ma génération, la ville c’est l’endroit dans lequel on passe le plus de temps. »

 

Marie-Pierre Sadourny : «  je souhaite une politique qui favorise l’autonomie des jeunes, qui favorise la place  des jeunes dans la société et dans la ville, qui répond à leurs attentes, qui les écoute, qui favorise leurs projets, qui valorise les initiatives. Nous ne devons pas négliger les initiatives qui peuvent exister par les jeunes qui essaient de faire vivre leur commune. »

Bérangère Givanovitch : «  … et puis les jeunes, c’est aussi ceux que l’on appelle à s’inscrire sur les listes électorales, parce qu’il ne faut pas oublier que 2014, ça commence en 2003 par l’inscription sur les listes électorale. »

Anthony Cortes : «  informe qu’il y avait 8.7 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans en France en 2012. Alors que le taux d’inscription sur les listes électorale de plus de 55 ans est de 95%, celui des jeunes est de seulement 88%. Ainsi 1 million de jeunes n’étaient pas inscrits sur les listes électorale en 2012. »

Marie-Dominique Jaillet : « Comme tous les citoyens, les jeunes ont leur mot à dire. »

Marie-Pierre Sadourny : «  les jeunes voteront parce que les projets municipaux les attireront. Nous connaissons la difficulté de trouver des choses à faire le soir quand on est jeune, qu’on n’a pas beaucoup d’argent mais qu’on a quand même envie d’avoir accès aux loisirs. La question que nous devons nous poser c’est  comment est-ce que l’on ramène les jeunes à la politique, comment on les met au cœur du projet municipal sur le long terme. Je considère que vis-à-vis de la jeunesse, nous avons un devoir d’avenir. Je veux bâtir les futurs 20 ans de la ville avec cette jeunesse.»  

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