DOC221217

 

Dans un courrier récent, le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe VIGNES, retoque la délibération du nouveau président de la communauté de communes Corbières-Salanque-Méditerranée sur la prise de nouvelles compétences de cette structure (très favorable aux communes de Pia et Fitou).

A partir de cette situation inédite, quelques questions pour le moins incontournables viennent nourrir la réflexion… et nous interpeler ! En effet :

– pourquoi tant d’empressement à modifier les statuts (un mois après la mise en place d’un nouveau président suite au décès de José PUIG, alors maire de Claira) ?

– quid des engagements financiers par la communauté de communes Corbières-Salanque-Méditerranée sur des structures comme la salle Polyvalente de Fitou ou encore l’extension des écoles de Pia qui sont de la compétence des communes ?

– et, plus généralement, pourquoi faire payer aux 21 communes de Corbières-Salanque-Méditerranée des réalisations qui relèvent de la compétence de 1 ou 2 communes (en l’occurrence sur ces exemples PIA et Fitou) ?

– l’intercommunalité n’est-elle pas un espace de solidarité (du «grand » vers le « petit ») ?

Des questions qui forcément appellent des réponses… à cheval sur deux départements, l’Aude et les P-O, s’agissant ici en l’occurrence d’une communauté de communes transfrontalière (au niveau de deux départements, of course). En dégainant le premier, le préfet des P-O a-t-il voulu reprendre la main dans une partie de cartes qui était en train de lui échapper ?

A suivre.