Nous avons appris (…) qu’un parlementaire député des Hauts-de-France avait, après un séjour dans notre département, constaté que la vallée de la Têt était considérablement pénalisée en matière de transport routier, et public par le chemin de fer, voie ferrée en chômage juridique depuis près de deux ans maintenant.

On ne peut qu’être attristé par sa démarche.
Non point qu’elle fut remise en cause, bien au contraire, mais par le fait qu’elle aurait du émaner de nos propres parlementaires du département ou par les élus locaux concernés par les déplacements de leurs concitoyens dans l’importante Vallée de la Têt, liant deux poumons économiques des P-O, la plaine en zone maritime avec la montagne des plateaux cerdan et capcinois. Sans oublier les dessertes internationales vers l’Espagne et l’Andorre.
La lettre présentée aux médias, par Fabien ROUSSEL, député des Hauts-de-France, courrier adressée au ministère des Transports, via le Secrétaire d’Etat Jean-Baptiste DJEBARRY, est datée du 4 septembre 2019.
Etrange coïncidence de date par le fait que le même jour, était publié sur ouillade.eu le courrier par lequel je dénonçais l’insupportable immobilisme politique départemental au sujet des transports publics et routiers de la vallée de la Têt.
C’est un constat : l’élu communiste a décidé de sursoir à certaines défaillances de ses alter égaux catalans.
Nous sommes nombreux à rester persuadés que notre département, situé en « Bas-de-France », est abandonné par les tenants de l’ Exécutif, ou bien mal défendu par certains exécutifs locaux.
Merci toutefois Monsieur le député, en espérant que votre sensibilisation à nos problèmes de transports ne soit pas vaine en matière d’écoute ministérielle.
Lucien BAILLETTE.