Les initiatives prises par le Conseil départemental des P-O sur le territoire de la commune de Port-Vendres continuent leurs ravages, laissant à jamais l’empreinte d’une mauvaise gouvernance, d’une gouvernance néfaste et sans aucun brio

 

Aucune raison, en effet, ne justifiait la réalisation de cette piste cyclable, sacrifiant à un phénomène de mode le sanctuaire d’un vignoble plusieurs fois centenaire, amputant la magie d’un site d’une infinie beauté où les chemins caillouteux nous conduisent avec bonheur jusqu’au rivage de l’anse Bernardi, loin de la foule et des bruits de moteurs.

Cet aménagement ou cohabitent cahin-caha cyclistes et promeneurs s’avérera très vite dangereux, n’en doutez pas !

Les piétons autorisés à emprunter cette voie, n’auront en effet aucune protection sérieuse, aucune solution de replis sur les côtés face aux excès de cyclistes parfois maladroits et indisciplinés, grisés par la vitesse sur une voie très pentue.

Ces cyclistes armés de leur GPS, attirés comme il est d’usage par la nouveauté tout comme les randonneurs venus en curieux, arriveront le plus souvent par groupe, par grappe, et planteront le décor d’un tourisme « écolo » qui se veut bon teint, de bon aloi, mais qui restera une forme d’indécence, d’anachronisme au milieu d’un site qui se devait de rester sévèrement et irréprochablement protégé, qui se devait de rester vierge.

N’oublions pas de poser la question du coût d’une telle réalisation. Ce n’est autre qu’un gaspillage de plus d’argent public… pour la frime !

Les « gogos » bien-pensants applaudiront à la réalisation de ce projet pourtant bien mal ficelé ?

Je leur demande humblement de pousser un peu plus en avant leur réflexion.

 

*Pierre Leberger

Conseiller municipal d’opposition sous les seconds mandats de Jean-Jacques Vila et Jean-Pierre Romero.