A Elne, exprime sur Facebook un habitant de la commune qui dit n’être “ni pour ni contre la politique locale”, mais simplement vouloir relater des faits qui finissent par insupporter : “Le Che Guevarra* local s’est mis en tête de bétonner partout où c’est possible, en bouchant comme il dit “les dents creuses”, c’est-à-dire en construisant des immeubles dans les espaces vides de la commune (comme à l’ancien Marché de Gros avec l’opération immobilière Park Avenue), mais aussi en remplaçant de vieilles maisons qui sont démolies et remplacées par d’autres jolis immeubles où les prix des appartements atteignent des sommets (…)”.

Plus loin, ce même internaute illibérien poursuit : “La finalité visible de cette vaste entreprise de démolition et de reconstruction serait d’atteindre les 10 000 habitants pour toucher des subventions d’État plus élevées par habitant, mais aussi, peut-être, manifestement, pour tenter de s’assurer une réélection en 2026 avec une base d’électeurs élargie”… Petite parenthèse politico-paradoxale : “Quand on voit comment les Illibériens votent aux élections régionales, à la Présidentielle et pour l’Assemblée Nationale, on peut effectivement s’étonner que les mêmes votent au niveau local (Municipales et Départementales) pour un adorateur d’une certaine idéologie”, s’étonne un habitant d’Elne sur les réseaux sociaux, concluant : “Y’a là comme un défaut de fabrication !”.

Mais ce qui frappe le plus à Elne, poursuit un autre habitant de la ville, toujours sur les réseaux sociaux : “C’est la chienlit en matière de stationnement sauvage. Il y a des voitures garées sur les trottoirs, sur les pistes cyclables, et même – c’est du jamais vu nulle part ** – sur la voie publique comme rue Mère Teresa. Cela, alors qu’il y a des places de stationnement disponibles juste à côté, par endroits en quantité insuffisante certes (surtout dans la ville ancienne), mais il y en a. Mais rendez-vous compte, il faudrait marcher cinq mètres ou dix mètres ou vingt mètres. Voire un peu plus. Impensable par les temps qui courent…”.

Cerise sur le gâteau, poursuit cet Illibérien : “Comme dans certains quartiers, il y a un nombre insuffisant de places de stationnement public, certains riverains ont trouvé une solution géniale. Enfin, pour eux, mais pas pour les autres : ils ont privatisé les places publiques devant leur domicile, et gare à ceux qui (comme moi) ne sont pas d’accord. La nuit, avec l’éclairage public éteint pour faire des économies, les actes de vandalisme sont vite commis. Comme sur mon véhicule par exemple…”.

“Pourquoi se gêner ?”, lui répond en écho un autre Illibérien. “À Elne, il n’y a aucune autorité pour faire respecter l’ordre public en matière de stationnement. Donc chacun fait ce qu’il veut, dans son seul intérêt. Contacté, le maire ne se fatigue même pas à répondre, encore moins à agir pour faire cesser ces nuisances, dont il est le responsable par son inertie à agir, alors qu’il a obligation de faire respecter l’ordre public en matière de circulation et de stationnement. Ainsi que le responsable de la Police Municipale, dont c’est pourtant une des attributions principales. Que les élus ne viennent pas pleurer, ensuite, s’ils sont de plus en plus la cible de concitoyens excédés, exaspérés !”.

 

L.M.

*C’est “l’appellation” souvent usitée sur les réseaux sociaux pour désigner le maire communiste d’Elne et 1er vice-président du Département66, Nicolas Garcia. 

**Faux, hélas, car le phénomène est récurrent dans le département. C’est aussi le cas dans de nombreuses communes du Roussillon, on peut même parler de tradition dans les P-O !, comme à Argelès-sur-Mer (centre du village) ou à Perpignan (quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu), où des habitants n’hésitent pas à abandonner leur véhicule en stationnement pour la nuit au pied de leur habitation ! Et ce, sans que la fourrière ne vienne les en déloger.