Dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 août, cette semaine, une jeune travailleuse saisonnière qui avait quitté son taf dans la station balnéaire d’Argelès-sur-Mer et qui regagnait son domicile dans l’agglomération perpignanaise, a été poursuivie par un chauffard qui a zigzagué autour de son véhicule sur plusieurs kilomètres, avant de lui faire une queue de poisson, de freiner pile et de s’enfuir à tout berzingue !
Quarante-huit heures après, la jeune conductrice est toujours sous le choc même si, fort heureusement, elle n’a aucune blessure physique, car l’accident, d’une extrême violence, aurait pû avoir de graves conséquences.
En effet, lorsque son agresseur a freiné pile devant le véhicule qu’elle conduisait, à hauteur du territoire de la commune de Saleilles (au niveau du pont du Réart), après lui avoir fait une queue de poisson, le choc a été inévitable. L’automobiliste s’est ensuite enfui à toute vitesse en direction de Perpignan, tandis que la victime était secourue par le conducteur d’un autre véhicule qui suivait.
Cela faisait plusieurs kilomètres que l’automobiliste auteur de cette agression routière intimidait la jeune conductrice, en la doublant à plusieurs reprises tout en zigzaguant sur l’asphalte, jusqu’à cette queue de poisson effectuée à grande vitesse avant qu’il prenne la poudre d’escampette et se volatilise dans la nature comme si de rien n’était. Il y a vraiment des cinglés partout !
Comme le relatent nos confrères du journal L’Indépendant, dans l’édition d’hier jeudi 14 août, “le pire a été évité… la D914 a été coupée pendant une paire d’heures à la suite d’un accident puis d’un suraccident… un véhicule d’intervention du Département66 a été percuté de plein fouet alors qu’il sécurisait la zone du premier accident…”.
L.M.