(Communiqué)
Amélie-les-Bains-Palalda, mairie.- “Le 9 novembre 2024, la falaise s’effondrait sur la route de Pagris, plus exactement sur son unique partie municipale, résultat d’une négociation ancienne et fort mal inspirée avec le Conseil Départemental, entièrement propriétaire du reste de la D 53
Premier constat juridique : les habitants ne peuvent être considérés comme enclavés du fait de l’existence d’un accès via Saint-Laurent-de-Cerdans
Deuxième constat technique : la route d’origine ne peut pas être refaite sans risquer un nouvel effondrement. Il ne s’agit pas d’un pur calcul comptable contrairement aux insinuations abjectes qui peuplent les réseaux et révèlent pour le moins une méconnaissance des mécanismes administratifs.
Après plusieurs réunions, les habitants demandaient unanimement que soit étudiée en priorité la possibilité d’une piste les reliant à Montalba. Deux études sur deux tracés différents, prises en charge par la mairie, ont révélé l’impossibilité technique de cette solution. Dynamiter une barrière rocheuse, c’est risquer un nouvel effondrement et c’est inévitable dans les deux cas.
La seule solution reste donc la réfection de la piste forestière existante, déjà chiffrée, et qui fera l’objet d’une réunion des services de l’Etat concernés en sous-préfecture début août, pour régler notamment, les problèmes fonciers.
Outre les villes d’Amélie et de Saint-Laurent-de-Cerdans, la Communauté de Communes par la voix de Claude Ferrer et le Conseil départemental, par la voix d’Alexandre Reynal, ont fait connaître leur volonté d’accompagner financièrement ces travaux. L’objectif est d’agir avant les pluies d’automne et les gelées d’hiver.
Entretemps, les gendarmes d’Arles-sur-Tech ont découvert la construction d’une passerelle sur le lieu de l’éboulement, étayée par des hampes de panneaux de signalisation vandalisés et longée d’une corde de sécurité. Autant dire une incitation à transgresser les arrêtés municipaux dont le but n’est pas de compliquer la vie des gens mais bien de les protéger.
La Mairie a déposé une plainte contre X pour vandalisme et mise en danger de la vie d’autrui, et matérialisé par des blocs de béton la fermeture de la route.
Nous allons lisser l’actuelle piste sur la partie qui nous appartient.
Et attendre les propositions de l’Etat”.