Là se trouve le Carnaval Café, un lieu tranquille… en apparence seulement, car dès les premières heures de la nuit ce bar-musical-restaurant vit au rythme de l’été

On y pénètre comme dans une “casita” de la République dominicaine, en version originelle !

Jipé et Juju ont entrepris de réels travaux : indispensables comme l’agrandissement des toilettes, patrimoniaux comme (photo ci-dessus) ce comptoir où l’on peut confortablement s’accouder avec vue magique sur le Bois de pins. Un vrai tableau au naturel !

 

Le Carnaval Café fait partie de ces endroits, de ces points de repère, qui nous permettent d’attraper la saison estivale, de se retrouver dans le temps, l’espace de l’été. Et, en même temps, comme Jean-Philippe Sarrat (Jipé) et Julien Gallos (Juju), aux commandes des lieux depuis belle lurette, ne sont pas du genre à faire le choses à moitié, hier soir pour la réouverture du site ils avaient convoqué une extrême douceur pour accompagner la chaleur humaine, de quoi étancher toutes les soifs d’ailleurs dans cette période agitée, mouvementée, troublée par l’actualité (inter)nationale

 

La formidable équipe du Carnaval Café. De la cuisine à la salle, du comptoir à la terrasse : des “pros” du métier !

Pour cet été, Jipé et Juju (caché derrière) ont vu… grand !

Jipé et Patrick Pienne, président de la puissante association des artisans et commerçants d’Argelès-plage (l’ACAAP)

 

C’est aussi cela le Carnaval Café : une destination locale, immédiate, accessible, pour de drôles de voyageurs “qui restent aqui pour partir”. On y entre comme dans un jardin et, aussitôt, à brûle-pourpoint, consécutivement, directement, ce sont des flashes qui vous auréolent.

On s’imagine à la porte d’un rêve de Robinson, entre lagunes et mangroves, tout en étant au milieu de nightclubbers colorés comme les ruelles du centre historique de Quito, plongé dans la foule, emporté par des frissons d’exotismes, dans l’ambiance grouillante digne de l’atmosphère régnante de la place Jamaa El Fna à Marrakech.

C’est là le secret du Carnaval Café : une atmosphère qui sur à peine trois cents mètres carrés vous fait vibrer, vous fait traverser tous les climats de la Terre. Car c’est bien sur le sable que ce bar-musical-restaurant a été bâti, mitoyen du célébrissime Bois de pins – la fierté naturelle des Argelésiens de la plage, leur forêt luxuriante -, et à un jet de maillot de la mer Méditerranée.

Fermez les yeux et ouvrez grandes vos oreilles, mettez vous en mode : défilé, cocotiers, parachute ascensionnel, jet-ski, kitesurf, planche à voile, plongée sous-marine… la nuit vous appartient, vous êtes de sortie, transformez votre réalité !

 

Arnaud, Dj Noon. Trente étés qu’il est là : il fait partie des meubles, ses platines (et son talent) sont carrément les fondations du Carnaval Café ! Indémodable, il sait flairer l’air du temps, dénicher avant tous ses pairs les futurs tubes et les insérer entre deux standards de jazz de la Motown ; de son imagination musicale fol’dingue il vous soulève tout le linoléum. Magique ! Dès lors, on comprend pourquoi il règne depuis si longtemps, acoustiquement s’entend, sur les nuits de la Côte. Le Talent ! Une rumeur laisse entendre qu’à l’époque il a même fait danser l’Homme de Tautavel… Mais ça c’était avant !

Avec Patrick Gimeno, un fidèle parmi les plus fidèles des lieux.