(Communiqué)
-“Approximations, mensonges, gouvernance anti démocratique… un conseil municipal d’Argelès-sur-Mer loin des valeurs Républicaines !
Le 22 juillet 2024, lors du dernier conseil municipal, Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, a démontré une fois de plus sa vision personnelle et peu démocratique de la vie politique argelésienne, et surtout une méconnaissance dans les dossiers présentés :
– Informations aux conseillers municipaux d’opposition incomplète et orientée : documents manquants dans les envois, réponses évasives noyées dans un grand discours qui n’apporte rien.
– Affirmations erronées, non vérifiées, non sourcées :
o L’accueil des gens du voyage : le maire explique qu’il « ne peut rien faire », qu’il « se sent seul » pour gérer la difficulté, mettant en avant le retrait du préfet. Mensonge : un Schéma départemental d’accueil des gens du voyage a été arrêté pour la période 2021-2026. C’est ensuite aux intercommunalités de le décliner sur leur territoire, ce n’est pas le cas sur notre communauté de communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris (CC-ACVI), dont Antoine Parra est le président. Tant que ce travail n’est pas fait, le préfet ne peut intervenir. Une fois de plus, Antoine Parra renvoie sur autrui la responsabilité d’un travail qu’il n’a pas mené sur son territoire. Pour mener à bien l’accueil des gens du voyage, il faut de la concertation, du courage et du travail.
o La suppression des douches de plage : là encore, le maire assure, avec son autosatisfaction habituelle, avoir été le premier à prendre cette décision en France. Mensonge : la première commune à avoir supprimé les douches de plage fut Les Sables d’Olonne, en Vendée, dès 2015. Et même sur notre département, Argelès-sur-Mer n’a pas été précurseur en 2019 (et non 2018 comme affirmé par Antoine Parra), puisque Torreilles nous avait devancé en 2018. Pourquoi mentir ?
– Un mode de gouvernance dominé par le fait du prince :
o Des refus avérés de répondre aux questions, allant jusqu’à couper le micro des élus d’opposition qui développent leurs arguments.
o Des jugements de valeur sur les questions posées par l’opposition ;
o Une interprétation illusoire des votes portés par l’opposition et des intentions fallacieuses prêtées à ces votes. A. Parra insinue que nous voulons nuire aux Argelésiens, c’est inacceptable et totalement faux. Notre seul objectif est que la loi soit respectée dans la gestion municipale pour ne pas faire courir de nouveaux risques financiers à la commune par des procédures inadaptées, résultat d’une totale incompétence du maire.
o Une absence de concertation dans toutes les décisions. Pour preuve : la fermeture du chenal du Racou. Une enquête publique est en cours, mais quelle concertation, quelle écoute des habitants du secteur, des Argelésiens, des vacanciers, des utilisateurs du chenal ? Aucune.
Elus d’opposition, nous refusons ce mode de fonctionnement anti démocratique.
Une autre politique est possible, à chacun de prendre ses responsabilités pour y parvenir”.
Patricia Nadal,
Charles Campigna,
Guy Esclopé,
Conseillers municipaux d’opposition d’Argelès-sur-Mer