-“Comme je partage votre sentiment dans votre article sur Argelès-sur-Mer le village préféré des beaufs !… Je pourrais écrire un livre entier (et même plusieurs tomes) sur les comportements insupportables des gens, notamment sur la plage. L’année 2024 bat déjà tous les records et août n’est pas encore arrivé ! Argelès, le village préféré des tocards, ça ne fait aucun doute ! Je fuis Argelès au mois d’août maintenant !“.
Sur les réseaux sociaux, les Argelésiens habitant la commune à l’année sont de plus en plus nombreux à exprimer une certaine et légitime colère face au surtourisme qui rend plus que jamais leur quotidien impossible, invivable. A tel point que l’été venu ils se “cassent” ailleurs.
Au cours de la dernière décennie, les autorités locales ont visiblement, par tout un tas d’animations intenses plus ou moins ringardes – par des choix municipaux dépassés pour ne pas dire attardés et arriérés, ainsi que par l’abandon de tout un tas d’infrastructures attractives pour une clientèle plus respectueuse de l’environnement -, les aitorités locales ont voulu privilégier un tourisme de masse qui n’est plus du tout adapté à l’époque. Et c’est peu dire…
Aujourd’hui, la commune – sans avoir ouvert la moindre réflexion touristique pour l’avenir – le paie très cher. C’est désormais l’image du territoire qui est en jeu. Car au-delà des Argelésiens eux-mêmes, ce sont les professionnels du tourisme -notamment ceux qui évoluent dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration – qui en font les frais, cette année.
Justement, des appels sont lancés en faveur d’une limitation radicale des logements Airbnb (ce que, par exemple, les autorités de Barcelone en Espagne ont récemment annoncé). Toujours sur les réseaux sociaux, s’agissant notamment de la côte vermeille (Argelès-sur-Mer et Collioure principalement), une forme de “turismophobie” est en train de naître : des voix s’élèvent pour réclamer la mise en place d’une écotaxe ainsi qu’un moratoire touristique…
L.M.