Depuis quarante-huit heures, de source généralement bien informée mais non autorisée, depuis Le Soler jusqu’à Collioure, Antoine Parra (DvG/ Divers Gauche), maire d’Argelès-sur-mer et président de la 2e intercommunalité la plus puissante des P-O (Communauté de communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris/ CC-ACVI), autant dire l’Homme fort de la 4e circonscription, ferait le pied de grue devant la sortie des influenceurs politiques du département, en tout cas il frapperait à la porte pour décrocher une quelconque aventureuse investiture. En tout cas, c’est ce que charrie la rumeur publique depuis deux jours, avec insistance, colportée de réunions secrètes en rendez-vous virtuels, pour ne pas dire éphémères
Aux dernières nouvelles donc, et après avoir été scotché par certains médias locaux (en mal de sensation politique) en duo avec la maire d’Amélie-les-Bains-Palalda – laquelle a aussitôt énergiquement démenti un tel attelage irraisonnable et irraisonné -, Antoine Parra aurait approché le mouvement teinté de social-démocratie “Place Publique” de Raphaël Glucksmann, affilié désormais pour ces élections législatives anticipées à la gauche extrême sous la bannière “Nouveau Front Populaire”.
Ceci pourrait d’ailleurs expliquer cela : pourquoi ce jeudi matin le “Nouveau Front Populaire” inventé par François Ruffin (La France Insoumise/ LFi), s’agissant des P-O, n’a pas encore attribué d’investiture sur la 4e circonscription, alors que cela a été fait pour les trois autres : la 1re et la 3e à LFi, la 2e au résidu écologiste.
Antoine Parra se rêverait dont en député de la 4e circonscription des P-O, peu importe l’étiquette, fermant ainsi la boucle d’un parcours, d’une carrière politique exemplaire entamée ès-qualité d’attaché parlementaire au service son mentor, l’ex-député-maire d’Argelès-sur-mer, Pierre Aylagas (PS), avec lequel, et ça ce n’est pas un scoop, ils sont définitivement fâchés, même si en politique tous les renversements de situation sont possibles, évidemment.
D’ailleurs, chacun(e) notera, appréciera, que depuis l’élection d’Antoine Parra à la mairie d’Argelès-sur-mer, c’était au printemps 2020*, son prédécesseur ne lui a jamais mis des bâtons dans les roues. Il est aussi vrai que c’est Pierrot qui a mis Antoine en place… Maintenant, de là à ce que Pierre Aylagas monte sur la scène électorale de ces législatives 2024 pour chanter “Non je ne regrette rien”, faut quand même pas exagérer… Vous pariez combien ?
L.M.
*Antoine Parra avait succédé à Pierre Aylagas lors d’un vote interne souhaité par ce dernier au sein du conseil municipal, en 2016, mais c’est lors des municipales de 2020 qu’Antoine Parra a été (ré)élu sur son propre nom par les Argelésiennes et les Argelésiens.