(Communiqué)
Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer se dit « contrarié », au même titre que les Argelésiens, par la multitude de projets immobiliers sur la commune. Dans le même temps, il affirme être « contraint » d’accepter ces permis de construire, du fait du PLU*, des règlements d’urbanisme, des exigences du préfet…
C’est totalement faux : preuve en est avec la modification n°1 du PLU, dont l’enquête publique a pris fin le 25 juillet 2023. Au lieu de chercher à contraindre davantage les constructions pour en limiter l’impact sur le quotidien des Argelésiens, l’environnement, et assurer une gestion vertueuse et responsable de la ressource en eau, les documents présentés donnent encore plus de facilités aux constructeurs, notamment :
– En changeant les règles d’implantation et de hauteurs des bâtiments, avec pour conséquence des constructions plus hautes et plus rapprochées ;
– En autorisant des emprises au sol plus importantes, jusqu’à plus 50% pour la construction de bâtiments publics sur certaines zones (exemple : maison pour les travailleurs saisonniers), alors que la mairie devrait être exemplaire en matière de sobriété foncière et d’artificialisation des sols.
– En réduisant les distances minimales (prospects) entre les immeubles, par rapport à la voierie…
– En permettant, dans les zones agricoles et naturelles, l’extension des bâtiments agricoles, sans préciser les conditions et le statut du demandeur autorisé à déposer un permis de construire pour ces constructions ou extensions (ressortissant MSA, comptabilité de l’exploitation…).
C’est donc bien la seule volonté du maire et de sa municipalité de favoriser l’émergence de tous ces immeubles qui défigurent notre ville.
Nous refusons cette vision d’Argelès aujourd’hui et pour demain. Nous avons acté notre position en déposant une contribution sur le registre d’enquête publique (**).
Patricia Nadal, Guy Esclopé et Charles Campigna, conseillers municipaux de l’Opposition
*PLU = Plan Local d’Urbanisme
**courrier enquêteur modif1 du PLU-Envoi (1) (1)