Rappelons ici que par un arrêté préfectoral signé le 13 juillet courant, il avait été décidé une fermeture administrative pour une durée de trente jours (!) à l’encontre de “l’exotik café”

 

Jamais, dans les P-O, un établissement saisonnier festif emblématique n’avait subi une sanction administrative d’une telle sévérité. La Préfecture aurait acté sa décision en s’appuyant, entr’autre, sur un rapport de la gendarmerie départementale de Céret, “retraçant l’ensemble des faits se rapportant à l’établissement, faits de nature à troubler l’ordre, la sécurité ou la tranquilliré punlics (…)” ; soulignant “Que le gérant des lieux s’est opposé à la demande des forces de l’ordre de diminuer le volume sonore de la musique diffusée (…)” ; démontrant “Que l’établissement a déjà fait l’objet de plusieurs procédures par le passé” ; etc.-etc.

Il semblerait que plusieurs vices de forme soient à l’origine de la décision de la justice d’annuler l’application de cet arrêté préfectoral de fermeture administrative visant “l’exotik café”, suite à un référé intenté immédiatement par les gérants de l’établissement situé sur le front-de-mer.

Il est à souligner dans cette affaire le formidable élan de solidarité, notamment de la part des commerçants de la station balnéaire, afin de soutenir Julie et Christophe Bourgouin, gérants de “l’exotik café”.

A suivre.

 

L.M.