Le trio Suzanne (photo @Laurent Vilarem)

 

 

Jazzèbre, sera à Riquer ce dimanche 9 octobre à 11H. Réservation auprès de Jazzèbre tél. 04 68 51 13 14. Tarifs de 8 à 12€, les adhérents de l’association Notre-Dame de Riquer bénéficient du tarif adhérent 8€

 

“Nous n’avons pas résisté à vous proposer un concert en matinée dans un lieu inédit pour Jazzèbre, la Chapelle du Mas Riquer !”

 

Parrainé par Jazzèbre et lauréat Jazz Migration, le trio Suzanne nous immerge en retour, dans un monde délicat jusqu’au duveteux, parfois sautillant ou nerveux. Un bel équilibre poétique qui picore dans la mélancolie folk, écrit minutieusement des histoires sans parole, bavarde en improvisations inspirées par-dessus. Le tourbillon suivant passera par une guitare furtivement espagnole, avant un détour par la musique classique embrassée par l’alto et les clarinettes. Et les surprises bondissent, de petites inventions créent des bruitages qu’on superposerait volontiers à des dessins animés de Tex Avery. Sous des étoiles vivantes, le ciel se déchire et libère un blues expérimental où les notes tombent en gouttes d’eau puis une douce harmonie emporte tout et tous.
« Désenclaver le territoire et décloisonner les musiques, c’est ce que voulait Yann Causse », souligne Ségolène Alex, qui a pris en 2022 la succession du fondateur. Jazzèbre appartient à cette communauté des festivals qui privilégient l’action artistique citoyenne, et l’émergence des réseaux – ici, Occijazz, réseau régional de jazz, Jazz Migration, mis en place par l’AJC qui regroupe quatre-vingt-sept structures…
« Jazzèbre cherche à élargir le public, à faire sortir la musique des salles. Cette démarche nous enrichi, nous fait rencontrer d’autres publics, des non-initiés », précise la jeune Maëlle Desbrosses (alto, voix), qui a fondé le trio Suzanne, avec Hélène Duret (clarinette/voix) et Pierre Tterygeol (guitare/voix).

Suzanne se produira dans le cadre de Jazz Migration à la Chapelle de Mas Riquer, à Catllar, à proximité de la station thermale de Molitg-les-Bains, face au Mont Canigou. Ancrée dans l’esthétique des musiques improvisées, du folk et de la musique de chambre.