Depuis déjà longtemps, j’ai été critique envers notre mouvement, le MoDem. Ne pas montrer notre différence vis-à-vis de la politique menée par le Président de la République me semblait être une erreur. Voire une faute.

Mais aussi, et c’est en parti ce qui a justifié ma position, il s’agissait de dénoncer cette arrogance, ce manque de démocratie, de jugement, d’empathie de ces députés et de ce pouvoir Renaissance, et même de ceux qui y adhérent dans nos départements, incapables de comprendre l’état de l’opinion, de la condition de vie de nos compatriotes, et donc, incapables de comprendre l’état du réel.

Le résultat de la politique de ce gouvernement, mais aussi cette façon invraisemblable d’avoir à plusieurs reprises éclipsé la candidate (Valérie Hayer) – qui pour moi malgré tout, n’était pas à la hauteur – n’ont pu que confirmer ce résultat assez minable, annoncé par les sondages depuis le début et qui nous laisse consterné par le résultat du RN.

J’ai souvent écrit et dit que la confiance des Français avait disparu en particulier depuis ce dernier mandat et que nous, le MoDem, aurions dû montrer que notre ADN est justement de les rassurer.

Malheureusement le bureau national du MoDem est resté aveugle et sourd.

Les conséquences de ce résultat vont laisser peu de doutes pour une suite catastrophique de nos mouvements centristes, en espérant que ce ne soit pas le bouquet final.

Bien sûr, nous allons avoir un vol de girouettes politiques dès celui-ci.

Pour ma part j’ai toujours voulu rester indépendant et libre, et je le reste.

 

*Guy Torreilles, ancien Président départemental MoDem66