Quelques réflexions mises sur la table par un de nos lecteurs, ancien militaire…

 

-“Combien de kilomètres séparent la Russie de la France ? Environ 2 800 kilomètres par route dans de bonnes conditions… et combien si les ponts sont coupés, comme d’usage en guerre ?

-Combien de carburant consomme un blindé type Léopard ? 400 litres au 100 km ; donc plus ou moins 12 000 litres pour un Russie – France. De fait, il doit forcément être accompagné d’un camion citerne (blindé ?) qui consomme dur, lui aussi !

-Quid des munitions et de la nourriture des servants des équipements divers ?

Sacré problème d’intendance et de logistique ! Car à quelques centaines de kilomètres les Allemands ont peiné en 1940…

Parlons des “redoutables chars de l’armée russe” : l’Ukraine en est réduite à puiser et remettre en état les chars soviétiques de la guerre de 1940… et de chercher des munitions sur les stocks de la guerre de Corée de Kim Jong-il !

Ajoutons qu’ils devront traverser la Pologne et l’Allemagne, ce qui à l’évidence ne sera pas une promenade de santé.

Mais faut-il parler de cela alors que la France est une puissance nucléaire, et qu’en tant que telle inattaquable, comme toutes les puissances nucléaires, des Etats-Unis jusqu’à la Corée-du-Nord ?

Franchement, très sincèrement, où est la menace sérieuse pour la France, construite quotidiennement depuis maintenant plus de trois ans par des commentateurs-va-t’-en-guerre et de pseudo-experts-militaires-en-mal-de-batailles, qui ont pignon sur certaines chaînes d’info en continu et qui ont enfin trouvé leur héros, leur méréchal-nous-voilà, en la personne du Président de la République Française, Emmanuel Macron. Ridicule. Et dangereux, surtout !

J’ai connu la menace juqu’à la chute de l’empire soviétique, l’URSS, où les forces du Pacte de Varsovie (conclu le 14 mai 1955) étaient à 400 km du Rhin et de la Belgique, on en est loin… Très, très loin.

Où est la vraie menace ? L’Histoire nous a appris que, parfois, elle est sous nos yeux, qu’elle frappe à notre porte, mais qu’on ne la voit pas, mais qu’on ne veut pas l’entendre… La véritable émotion est peut-être là. A méditer”.