On se souvient que le conseil municipal présidé par Louis Aliot, maire de Perpignan, par ailleurs conseiller départemental et vice-président du Rassemblement National (RN), avait choisi de payer l’amende de cent euros par jour d’astreinte depuis le 21 décembre, avant de retirer les personnages de la nativité à l’issue des vacances de Noël.

La crèche installée dans le patio de l’hôtel-de-Ville de Perpignan a donc été entièrement démontée avant-hier. Saisi par la Ligue des Droits de l’Homme, le tribunal administratif (TA) de Montpellier avait ordonné le démontage de la crèche le 21 décembre, au regard de la loi de 1905 sur la laïcité. La décision était accompagnée d’une astreinte de cent euros par jour de retard.