(Communiqué)

 

Sous le titre “C’était à prévoir”, les anciens élus d’opposition de Saint-Hippolyte nous communiquent avec prière d’insérer… 

 

-“C’était à prévoir,

Nous avions déjà alerté les lecteurs du site d’information ouillade.eu, en septembre, sur l’état lamentable dans lequel se trouvaient les équipements sportifs de Saint-Hippolyte (stade Maurice Rolland, les deux terrains de tennis et le city stade).
La municipalité vient de franchir une nouvelle étape en prenant un arrêté qui interdit à toute personne d’aller se dégourdir les jambes sur les deux premiers, “pour cause de vétusté et d’insécurité”, seul le city stade restant accessible.
La maire et vice-présidente du Conseil Départemental66 a décidé grâce à cet arrêté municipal de ne plus entretenir ses équipements sportifs, parce c’est ça le but de l’arrêté. Nous ne connaissons pas beaucoup de stades qui sont fermés dans le département, pour n’avoir pas à assurer leur entretien.
Nous posons la question à la vice-présidente du Conseil Départemental66 en charge de l’enfance-jeunesse : où iront jouer ceux qui avaient l’habitude de tirer au but dans des cages de foot, où iront tenter des drops ceux qui le faisaient sur le terrain de rugby le mercredi après-midi ou le samedi ? Ils n’ont pas les moyens d’aller dans les villages voisins, il faut un moyen de transport.
Ce décret autoritaire prive la jeunesse hippolytaine de lieux où elle pouvait aller se défouler physiquement au lieu de rester enfermée, à pianoter sur les smartphones et autres tablettes numériques. Et en plus, si les jeunes venaient à contrevenir à l’arrêté ils sont verbalisables par les autorités compétentes. Quel gâchis !
La municipalité laisse donc à l’abandon les infrastructures que nous avions mis à disposition de notre jeunesse !
Quant à l’information sur cet arrêté, il faut se rendre au stade où une affichette du décret est apposée sur le portail. Ceux qui ont un ordinateur peuvent le retrouver enfoui dans les documents administratifs de la municipalité, les autres auraient pu retrouver l’information dans Le Petit Hippolytain de décembre mais non elle n’y figure pas, chut il ne faut surtout pas que cela se sache !”.