*Par Claude Barate universitaire, député honoraire

 

Le peuple s’est prononcé de manière massive… En votant pour le RN, il a dit sa volonté de mettre un terme à l’explosion d’insécurité, à la dérive de l’immigration et à la perte de pouvoir d’achat

En toute logique, le peuple a sanctionné, les partis du président de la république qui voient une chute brutale du score obtenu et une baisse radicale du nombre de ses députés.

Plus de 68% de français sont mécontents d’une politique d’immigration erratique, près de 80% estiment le camp présidentiel responsable par laxisme de la montée de la violence en France.
Mais Emmanuel Macron veut continuer à exercer son leadership sans se préoccuper de la volonté du peuple.

Après les élections européennes, il pouvait et devait prendre date des résultats pour dire qu’il avait compris le message et qu’il allait changer de politique. C’est ce que quelqu’un de respectueux de la volonté populaire aurait dû décider de faire.

Mais E. Macron n’est pas n’importe qui. Parce qu’il est « le premier de cordée », il a naturellement raison. D’ailleurs que vaut l’appréciation du peuple face à l’immense dessein de son idéologie mondialiste.

C’est ainsi qu’est née l’idée saugrenue de la dissolution qu’il a prononcé immédiatement après l’élection européenne. Il fallait aller vite pour essayer de prendre au piège, des gauches qui n’en finissaient pas de se quereller. Avec une gauche divisée lors du 1er tour, c’était l’assurance que les candidats d’Ensemble seraient 2e au soir du premier tour et vainqueurs des candidats RN au 2e tour grâce au soutien de l’électorat de gauche émietté du 1er tour. C’est un raisonnement de classe de collège !

Et voila que la gauche dans un instinct de survie, décide de reporter à plus tard ses divisions et crée le Nouveau Front Populaire. Entre les démocrates socialistes et les révolutionnaires de LFI, il n’y a pas grand-chose en commun si ce n’est la démagogie. Mais l’accord est fait qui va produire l’effet inverse de celui espéré par le « premier de cordée ».

Et voila E. Macron confronté à un nouveau problème. Puisque le peuple ne comprend pas son dessein fulgurant, il faut faire taire le peuple. Dans un conciliabule à l’Elysée, il est décidé de donner des consignes de vote pour obtenir une Assemblée Nationale sans majorité absolue, laissant au Président une capacité de manœuvre avec un gouvernement de techniciens désignés par lui.

Qu’importe la France et son peuple, l’essentiel c’est qu’E. Macron puisse continuer à diriger le pays. Le peuple qui ne comprend rien devra continuer à admirer l’homme-oiseau, le grand stratège, le mondialiste, souverainiste convaincu… de l’Europe.

Dans l’intérêt de la France et de son peuple, il est nécessaire qu’une majorité de gouvernement s’élève et qu’elle réponde aux besoins du peuple en termes de pouvoir d’achat, de lutte contre l’immigration et contre l’insécurité.

Qu’E. Macron reste dans son palais et dans ses rêves mais que jusqu’en 2027, il laisse le peuple s’exprimer.

 

*Par Claude Barate universitaire, député honoraire