L’hypothèse n’est pas si farfelue qui paraît même si les informations qui suivent sont relatés avec ironie.
Mais venons en aux faits. Le lieu, le camping du Gaüs, fermé pour cause de mise aux normes difficiles à réaliser. L’affaire : depuis quelques années voilà qu’un modeste tas d’ordures ménagères est entré en croissance. Il s’agit d’une expansion exceptionnelle du périmètre, les centimètres devenus au fil des années des mètres de circonférence !
Puis comme chacun sait, « tout augmente », le tas fier de sa largeur, huit mètres, décida de se développer en hauteur sur trois mètres de hauteur, puis encore sur douze mètres de longueur.
Bientôt, il fallut créer un second tas identique ! Aujourd’hui c’est le terrain de jeu préféré des rats et des sangliers à 150 mètres du lotissement de Super-Amélie.
Quoi qu’il en soit, le voisinage citoyens et riverains commençait à se répandre en commentaires : « Comment ! Pourquoi ? On fait quoi ? Que fait la voirie ? Que fait le maire ? ». Sans oublier les moqueurs : « A quand une pyramide de Toutankhamon en Vallespir ? ».
Remettons les choses à leur place : d’abord il s’agit d’une propriété privée ; toutefois à un niveau sanitaire et d’hygiène critique, il y va de la salubrité publique et donc de la compétence municipale.
Les rats gambadent dans ce dépotoir, les sangliers se baignent dans le purain, les nappes phréatiques bénéficient de ce jus odorant !
Curieusement, pour cette déchetterie à ciel ouvert, constituée de déchets ménagers, plastiques, ferraille, bien que connue par les élus, aucun signal en provenance de la mairie pour l’éradiquer. Suivant l’adage « Qui ne dit mot consent », le bon peuple commence à se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Serait-ce donc les prémices d’une nouvelle déchetterie sur ce terrain privé de plusieurs hectares ? Après le camping du Gaüs, la déchetterie du même nom ?
Ce ne serait pas la 1ère fois qu’un petit ruisseau accoucherait d’une grande rivière.
D.D.