L’ASPAHR (Association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et historique roussillonnais) communique et prie d’insérer :

 

“L’ASPAHR soutient le Manifeste pour le Canigó.

L’ASPAHR s’associe au « Manifeste pour le Canigó » publié il y a quelques jours et dont le texte sert de base à une pétition (site mesopinions.com). Elle invite les habitants du département à la signer
En effet, le Syndicat mixte Canigó grand site qui regroupe les communes des deux versants du massif du Canigou (Conflent et Vallespir), le département des Pyrénées-Orientales et l’ONF est depuis quelques mois l’objet d’attaques qui remettent en cause une des décisions qu’il a été amené à prendre concernant la fermeture à la circulation automobile de la piste forestière dite « du Llec », dans sa partie terminale entre le lieu-dit la Molina et le Ras des Cortalets. Cette décision vivement contestée par certains, n’a pas été décidée à la légère. Elle tient compte de plusieurs éléments. Ce tronçon réalisé en 1978 (d’ailleurs contesté dès l’origine) a été tracé à l‘économie sur un versant forestier abrupt qu’il soumet à une érosion intense constituant une dégradation du milieu naturel. Son entretien coûte très cher à son propriétaire, l’ONF, dont l’objectif principal est l’exploitation de la forêt et non celui d’amener des véhicules automobiles près du chalet des Cortalets. Enfin la sur-fréquentation du secteur des Cortalets induite par la facilité donnée à l’accès des véhicules automobiles est en elle-même un puissant facteur de dégradation du milieu naturel subalpin qu’il faut limiter.
Les attaques qu’a subies récemment le syndicat mixte compromettent gravement son travail de préservation, restauration et mise à disposition du public d’un patrimoine historique aussi riche que varié. Nous pensons, entre autres, à la Route du fer, entreprise qui doit être renforcée et prolongée dans les années qui viennent. Ce projet doit mettre en valeur le riche patrimoine minier et sidérurgique du massif. Il passe par la restauration de lieux patrimoniaux doublement emblématiques comme, par exemple, la colonie minière de la Pinosa. D’autre part, il fait connaître, en les popularisant les divers aspects patrimoniaux d’un lieu exceptionnel générateur d’un imposant corpus de mythes et de légendes qui font aussi partie du patrimoine immatériel”.

 

Le bureau de l’ASPAHR