Stupéfaction au petit matin du 25 juillet. A Saleilles dans la rue Suzanne Lenglen, du nom de la championne française de tennis dans les années trente. Une armée d’engins d’allégeages ont surgi et abattu en vingt-quatre heures les vingt-cinq magnifiques Mélias de dix à douze mètres de hauts et de plus de vingt ans d’âge. Laissant cette rue résidentielle, complètement dévastée, déserte et soumise à la chaleur de plomb de l’été.

Depuis, pas d’ombre, pas de chlorophylle indispensable à la vie et fini les gazouillements d’oiseaux. Tout cela pourquoi ?

Il s’avère qu’une poignée de résidents de cette rue avaient déposés, il y a plus d’un an, une pétition à la mairie pour qu’on coupe ces arbres qui avaient tendance à rejeter leurs fruits et feuilles qui en tombant, salissaient leurs sacrés saintes voitures stationnées sur les trottoirs !

Ces individus imbus de leurs propre confort débridé ignorent, sans doute, connaître les effets néfastes que peuvent provoquer leurs comportements contre la nature et contre notre planète déjà malade.

On peut, peut-être les pardonner mais que le premier magistrat du village cède pour des raisons plus ou moins partisanes ou d’intérêts particuliers, cela n’est pas acceptable du fait que le résultat de cette pétition et ces abattages non pas étés divulgués dans le bulletin municipal, laissant ainsi la population devant le fait accompli.

La présence d’un Mélia comme arbre d’ombrage dans une zone permet de réguler naturellement la quantité d’insectes en cas de pullulation.

Emile RAMIS, membre de Frene 66.