Le verdict est tombé en début d’après-midi, ce jeudi 12 janvier 2012, dans le procès de l’affaire Synthèse au tribunal correctionnel de Bordeaux (Gironde) : deux mois de prison avec sursis pour Christian Bourquin (PS), sénateur-président de la Région Languedoc-Roussillon ; deux mois de prison avec sursis également à l’encontre du publiciste Pascal Provencel, dirigeant à l’époque des faits reprochés de l’entreprise de communication Synthèse ; 2 000 euros d’amende avec sursis contre Jean-Pierre Lanotte, directeur des Affaires financières du Conseil général des Pyrénées-Orientales (qui était alors présidé par Christian Bourquin lorsque l’affaire a éclaté) ; relaxe totale en revanche pour Pierre Bolte (contre lequel le procureur avait requis 3 000 euros d’amende avec sursis lors du procès le 8 décembre 2011), responsable des Marchés au Département.

MM. Bourquin, Provencel, Lanotte et Bolte ont comparu le mois dernier devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour des faits remontant à 1999… Ils étaient soupçonnés d’avoir influencé la décision du Conseil général des Pyrénées-Orientales en faveur de l’entreprise Synthèse, pour l’obtention du marché de la communication du Département.

Par un communiqué de presse laconique publié à 17 h, Christian Bourquin annonce qu’il fait appel de cette décision de justice : “Le droit ne s’est pas appliqué, il a laissé la place à autre chose, autre chose que je connais bien depuis dix ans dans ce monde politique. C’est dommage pour la République. C’est pour cela que je fais appel”.