Hier,  jeudi 22 décembre, dans les locaux de la Chambre d’Agriculture du Roussillon, à Perpignan, faisant suite à une décision du tribunal administratif de Montpellier*, les responsables agricoles des P-O avaient appelé élus et forces vives de l’agriculture départementale à se retrouver autour de la table

 

La réunion a été marquée par des moments intenses : paroles d’ agriculteurs dépités, à nouveau accusés à tort de tous les maux de la terre alors qu’il n’en n’est rien, du moins dans les P-O : “Nous sommes à bout ( …)”, “Nous avons adapté nos pratiques et accepté des pertes conséquentes (…)”.

Tous ont répondu aux exigences de l’Etat et, malgré cette “sécheresse 2022”, la Têt coule en eau et oxygène suffisantes : poissons et biodiversité ont été pleinement sauvegardés.

Alors que faut-il faire de plus pour satisfaire les exigences de FNE** ?

En fait, nous sommes là dans une tempête au milieu d’un verre d’eau, alimentée par des idéologues avides de reconnaissance.

Trop c’est trop !… et à l’issue de cette réunion, c’est à l’unisson qu’élus de tous bords, représentants du monde agricole, présidents des ASA*** ont décidé en commun d’aider nos courageux soldats de l’Agriculture roussillonnaise.

Nous en serons plus dans les prochaines semaines car des actions vont être menées .

F.R.

 

*Jugement du TA de Montpellier 2100138 FNE. Ce jugement porte un évident préjudice aux agriculteurs en donnant raison à l’association France nature Environnement (FNE) qui réclamait des mesures drastiques en matière d’accès à l’eau, bien au-delà de l’arrêté préfectoral officiel .

** FNE : France Nature Environnement.

***ASA: Association Syndicale Autorisée.

 

Photos : élus, représentants du monde agricole, présidents des ASA, acteurs professionnels… réunis pour un tour de table particulièrement éclairant.