Avant-hier jeudi 27 août 2015, en fin d’après-midi, le conseil municipal de la Ville d’Argelès-sur-Mer se réunissait en séance publique sous la présidence de son maire, Pierre Aylagas (PS), par ailleurs député et président de la communauté de Communes Albères/ Côte Vermeille/ Illibéris.

Au chapitre des questions diverses, Me Brigitte de Capèle (LR/ Les Républicains), conseillère municipale d’Opposition, a interpellé le 1er magistrat sur, entre autre, le Platja Electronic Festival qui, le dimanche 2 août dernier, de 16h à 2h, pour sa première édition qui a eu lieu sur le vaste parking de JOA Casino, entre mer Méditerranée et bois de pins, a rassemblé quelque 12 000 personnes, venues de Paris, Toulouse, Montpellier et Barcelone, sans le moindre incident recensé par les forces de l’ordre en présence, à notre connaissance.

Sans autre forme d’explication, le maire a répondu à Mme De Capèle “Qu’il n’y aura pas de seconde édition du Platja là où la première édition s’est déroulée”… La réponse a au moins le mérite d’être claire et sincère.

– Des riverains du site ont-ils réussi à faire plier la Municipalité argelésienne en se plaignant des nuisances sonores provoquées par le Platja ?

D’autres sites vont être examinés.

Autres questions diverses soulevées par l’Opposition municipale lors de ce conseil municipal : Me Brigitte de Capèle a souhaité des explications sur la gêne provoquée dans la station, en haute saison estivale, par les emplacements des bus du Conseil Départemental à 1€, qui chargent et déposent les passagers sur les itinéraires les plus fréquentés, créant des kilomètres de bouchons… Elle a également interrogé M. Aylagas sur l’insuffisance criante de Guichets Automatiques de Billets (GAB/ DAB) “Qui nuit au bon fonctionnement de l’économie locale et qui surtout constitue une autre gêne pour les touristes”…

Sur les arrêts de bus : le député-maire a répondu que c’est là “une affaire de l’Etat… Nous ne sommes pas compétents, en tout cas nous ne sommes pas habilités à modifier ces arrêts de bus pour des raisons de sécurité routière qui nous échappent. Nous ne pouvons pas, comme nous l’avons réussi avec le Petit Train, créer des écarts sur la chaussée. Les lignes de bus doivent respecter de nombreux critères pour assurer le transport des usagers sur l’ensemble du territoire…”.

Pour ce qui est des distributeurs automatiques de billets, Pierre Aylagas a rappelé ses interventions répétées : “Je suis également pleinement conscient de la gêne, mais dans ce domaine ce sont les banques qui bloquent. Les établissements bancaires m’opposent à chaque fois un refus. Je n’y peux rien”.

Enfin, dossier cette fois-ci inscrit à l’ordre du jour, lorsque M. Aylagas a demandé au Conseil de se prononcer sur la mise en place d’une Mission d’observation et d’analyse de la plage du Racou. Me Brigitte de Capèle s’est étonnée : “J’espère Monsieur le maire que cette Mission aboutira sur quelque chose de concret, que les conclusions de cette mission proposeront et provoqueront des solutions… Car jusqu’à présent, j’ai l’impression que le Racou n’est pas pour vous un centre d’intérêt prioritaire…”. Le député-maire a répondu : “Vous me décevez Mme De Capèle, ces propos-là ne correspondent pas à la réalité…”.

A suivre.