(Communiqué)

 

Catherine Pujol (RN), députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, communique :

 

“Fermeture des discothèques : nouveau coup de massue pour les professionnels du secteur

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture administrative de toutes les discothèques pour une durée de quatre semaines à compter de ce vendredi 10 décembre. Cette annonce est un nouveau coup de massue pour les professionnels du secteur qui ont pourtant scrupuleusement respecté les mesures sanitaires en vigueur. Les discothèques, fermées durant seize mois, n’ont rouvert que le 9 juillet dernier, avec un protocole sanitaire particulièrement strict. Les gérants de boîtes de nuit déplorent un traitement particulier alors que les restaurants, cinémas, musées et théâtres ont rouvert les premiers tout comme les clubs libertins ou les cafés dansants. Derniers à rouvrir, ils sont à nouveau les premiers à refermer.

Depuis le 9 juillet 2021, les exploitants ont suivi avec une rigueur remarquable l’ensemble du contenu du protocole sanitaire qui leur a été imposé. Par cette décision, le Gouvernement stigmatise toute une profession qui a déjà payé un très lourd tribut dans la crise sanitaire avec seize mois de fermeture administrative ; aucun autre secteur n’a subi le même traitement. Après seulement cinq mois d’activité, tout un secteur va désormais se retrouver dans une situation financière extrêmement précaire. Une nouvelle fois, en l’absence de solutions rapides et de perspectives d’avenir, de nombreux gérants de discothèques se verront dans l’obligation de fermer définitivement leurs établissements, avec toutes les conséquences que cela ne manquerait pas de produire.

Le Gouvernement doit enfin prendre la mesure de la catastrophe économique et sociale que représenterait la fermeture définitive des discothèques des Pyrénées-Orientales. C’est pourquoi, il est urgent de mettre en place des mesures d’accompagnement et des aides financières pour compenser intégralement la fermeture de ces établissements de nuit”.

 

Catherine Pujol vient d’interpeler officiellement le Gouvernement à ce sujet en déposant ce jour une question écrite dans le cadre de ses travaux parlementaires.