(Communiqué)

 

Le Collectif “Elne 2026, Nouvelle force!”, communique :

 

-“Le vendredi 17 septembre 2021 à 18H, le collectif de la rue Mendès-France et de la rue du Jinjoulé a tenu sa première action de mobilisation contre le projet d’un dépôt de permis de construire concernant un immeuble de quarante-cinq appartements. Ce projet ayant bien entendu reçu un accord tacite de la Municipalité.
Les élus d’opposition et le Collectif  “Elne 2026, Nouvelle force!” étaient présents, afin de soutenir cette action, qui tend à freiner les velléités de la municipalité à augmenter la population, par un flux d’habitants précaires pour asseoir son électorat.
Nous avions alerté, à plusieurs reprises, les Illibériens lors des derniers rendez-vous électoraux sur le dessein de Nicolas Garcia de faire d’Elne la cité HLM départementale. Ainsi sont prévus près de 528 logements collectifs à vocation sociale dans le secteur du boulevard Narcisse-Planas. L’immeuble de quarante-cinq logements sis 12 rue du Jinjoulé, n’est que le début de la bétonisation de ce secteur.

Une vingtaine de personnes se sont regroupées au 12 rue du Jinjoulé à Elne pour exprimer leur mécontentement face à l’urbanisation irraisonnée de la Municipalité. Le rendez-vous pris la veille a mobilisé essentiellement le voisinage, le Collectif « Elne 2026, Nouvelle force ! », et les élus d’opposition.
La Municipalité était représentée par l’adjoint chargé de l’Urbanisme. Celui-ci a déversé une litanie d’informations concrètes mais surtout imprécises, qui n’ont pas rassurées l’assistance.

La présentation écologique de préservation des terres agricoles et de plantations d’arbres, qui demeure le « fer de lance » de la mairie, ne s’est pas étendue sur la démolition de l’édifice, ni l’abattage de plusieurs arbres vraisemblablement centenaires. Comprenne qui voudra!

Les réponses aux quelques questions posées n’ont pas été de nature à apaiser les tensions. Précisément, il semble (pas d’information déclarée par la Municipalité) qu’un permis de construire est en instance, et a reçu l’accord tacite de la Municipalité. Ce dernier déjà retoqué par la communauté des communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (ACVI) sur trois points importants n’est pas consultable en l’état. D’autre part, impossible de connaître le nom du promoteur ou de l’architecte concepteur selon l’adjoint au maire. Une fois encore le secret est le maître mot de cette équipe, qui pour se dédouaner sans cesse renvoi l’exécution à l’arbitrage du préfet.

Précisons qu’en pareil cas le préfet fera usage de son droit de recours administratif dès le permis de construire légalement déposé. En l’état, il est illusoire de penser que ce représentant de l’État suive ce dossier en instance. Cependant, lors de cette manifestation, qui s’est tenue sur une servitude privée, une patrouille de la Gendarmerie d’Elne est venue s’informer dans le cadre de l’ordre public. A n’en pas douter, le Préfet sera rapidement informé de cette affaire.
Revenons sur les points d’achoppement du dossier :
1) la sécurisation d’accès sur l’avenue Narcisse-Planas, dont l’augmentation des résidents va impacter directement la circulation à ce carrefour, déjà classé comme dangereux. Il s’agit là de la problématique essentielle du projet.
2) la distribution de l’énergie, avec d’importantes modifications et implantations de structures pouvant alimenter les quarante-cinq foyers supplémentaires de la zone pavillonnaire.
3) la réalisation d’un toit plat de nature à augmenter le nombre de logements, alors que le PLU prévoit des toits en deux pentes sans excéder onze mètres, dans cette partie de l’avenue Narcisse-Planas. (autrement dit au lieu d’un R+2, la mairie préfère R+3 = plus de logements. Quatre-vingt logements prévus en R+3 sur le site des anciens ateliers municipaux au marché de Gros).
Saluons le contrôle de la Communauté des communes ACVI, qui n’a pas donné « l’aval » au maire concernant ce projet.
Maintenant, il appartient au récent Collectif de se rapprocher de la municipalité, afin de pouvoir avoir un accès au dossier et s’assurer des modalités exactes de la construction. Il s’agit là de la tâche la plus difficile tant le secret et l’opacité sont opposés à l’information.
Pour conclure, lorsque le permis de construire sera accordé (et il le sera), le Collectif aura trois possibilités pour faire valoir ses droits de voisinage :
– tout d’abord, dans le délai de deux mois, à compter de l’affichage du panneau du permis de construire en adressant au maire une demande de recours administratif gracieux, afin qu’il revienne sur sa décision.
– lors de la réponse de ce dernier et en cas de refus, un nouveau délai de 2 mois est acquis pour faire une demande de recours administratif hiérarchique à la communauté de communes ACVI, qui peut demander au maire de revoir sa copie (c’est le cas actuellement en interne).
– En dernier lieu, si les réponses sont négatives, le nouveau délai de deux mois permet de saisi le Tribunal Administratif (TA) par un recours administratif contentieux, qui demandera l’aide et l’action d’un avocat chargé de plaider la cause des demandeurs.

Nous soutiendrons l’action de ce Collectif, mais également ceux à venir, car la municipalité dénombre tous les terrains accessibles à des programmes de constructions d’immeubles. D’ailleurs un agent immobilier «indépendant» prospecte assidûment dans la commune pour proposer des alternatives de constructions.

Il semble inévitable de rassembler tous les prochains collectifs face à la détermination de la Municipalité. Une mobilisation de masse est synonyme de représentativité, et administrativement incontournable.

Illibériennes, Illibériens soyez vigilants si une vieille maison ou un terrain libre sont près de chez vous !”.

 

Collectif “Elne 2026, Nouvelle force!”

 

NB : ce lien vers un article de Monsieur le Maire en 2019, qui éclairera les plus septiques.http://66.pcf.fr/110495‌