Sous ce titre, Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains), maire de Perpignan, président de l’Agglo Perpignan Méditerranée communique :

“Le gouvernement de M. Valls a décidé de valider la construction des Lignes à Grande Vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax contre l’avis de l’enquête publique et de la cour des comptes. Du jamais vu ! Critiquées par la commission d’enquête qui a travaillé sur le sujet, contestée par les écologistes, de nombreux élus locaux, les populations et les acteurs économiques des territoires qu’elles doivent traverser (comme les viticulteurs en Gironde), les LGV au Sud de Bordeaux font l’objet de polémiques sans fin. Mais le gouvernement a décidé de passer outre. Il s’agit là d’une annonce purement politique pour aider les deux candidats socialistes des nouvelles régions – Aquitaine/ Limousin/ Poitou/ Charentes et Languedoc-Roussillon/ Midi-Pyrénées – en grande difficulté. A aucun moment, l’intérêt général n’a prévalu et le ridicule va jusqu’à Dax… Il est vrai que cette destination est urgente et intéressante pour les quelques curistes qui s’y rendent ! L’intérêt général voulait que ce soit la ligne Montpellier – Narbonne – Toulouse qui permette à la fois de désenclaver Toulouse et ensuite de renforcer définitivement la nécessaire desserte de l’Espagne par la LGV, en passant naturellement par Perpignan. Mais on a préféré un petit arrangement entre socialistes plutôt que le lien indispensable à nos économies d’une desserte européenne entre le Nord et le Sud, et plus tard l’Afrique. Ces arrangements contre nature économique desservent leurs auteurs et, malheureusement, disqualifient l’ensemble des décideurs”.