Communiqué du Mouvement des Jeunes Socialistes des Pyrénées-Orientales
Le 22 Octobre 2013.
Anthony Cortes, animateur fédéral de MJS’66, nous prie d’insérer :
– “Dans leur dernier communiqué, les Jeunes Populaires des Pyrénées-Orientales s’exprimaient sur l’Affaire Léonarda, affaire désormais tranchée par le Président de la République.
Dans leurs quelques lignes le ton et les mots sont loin d’être hésitants quand il s’agit de se choisir une cible. Dans la lignée nationale de leurs aînés, il s’agit évidemment de l’étranger. Il n’y a pas de doute, le filon de la radicalisation a bien été ingéré par François Lietta – représentant des Jeunes Pop 66 – qui n’hésite pas à mettre en opposition respect des étrangers et intérêts des Français.
De quoi rendre caduque l’accusation faite, dans ce même communiqué, à la famille Socialiste d’alimenter le vote Front National. Car oui, quand on utilise les mêmes ficelles populistes et électoralistes que le Front National, quand on use du filon dangereux que représente la cible de l’étranger, et quand on s’offre à la démagogie et à la facilité pernicieuse, on fait avancer le Front National et on fait reculer la république. Ça, c’est le jeu dangereux qu’à choisi de jouer l’UMP en n’hésitant pas a danser une valse mortifère et nauséabonde avec le Front National.
Cependant, loin de nous l’idée de se défausser de ce débat, bien au contraire.
Nous, Jeunes Socialistes, appelons la famille socialiste à ouvrir un débat serein sur la question de notre politique migratoire. Abordons par exemple le sujet de l’abandon de la politique du chiffre en matière de reconduite à la frontière, la régularisation des familles d’enfants scolarisés, ou bien encore interrogeons-nous sur le coût de la politique d’expulsions massives face à son inefficacité… Bref, n’institutionnalisons aucun sujet comme tabou et usons de notre particularité historique, celle du débat, du questionnement perpétuel et permanent et de l’exigence.
Une loi doit être respectée, mais rien n’empêche de l’interroger pour qu’elle serve la République dans le respect de la dignité dont chacun a droit”.