Communiqué de presse.

 

“Les résultats de notre candidat ne sont pas satisfaisants malgré une bonne campagne et quelques bons résultats dans les communes où le PCF est bien implanté.

Sans députés européens communistes français, il manquera une force de proposition à Bruxelles et Strasbourg. Il manquera une force pour défendre les droits des citoyens et travailleurs français. Toutefois si l’on ajoute les résultats du PCF et de LFI, on retrouve, voir on dépasse, les résultats obtenus aux européennes de 2014 par Jean-Luc MéLENCHON notre candidat commun du Front de Gauche à l’époque.

Emmanuel MACRON et son parti, non seulement ont joué et perdu un jeu dangereux avec l’extrême droite, mais leur politique nationale est désavouée. Marine Le PEN et Louis ALIOT atteignent un score effrayant, toutefois leur résultat est en recul à Perpignan et dans les P-O par rapport à 2014.

Le résultat obtenu par la candidate du président vient de l’effondrement de la vieille droite classique (LR), du MoDEM et pour une part du PS. L’ex-électorat socialiste a également glissé vers le vote vert qui semble bénéficier aussi de la plus forte participation et constitue la seule vraie progression de ce scrutin européen habituellement favorable aux écologistes.

Ces résultats sont le fruit des déceptions et les mauvais coups accumulés par notre peuple. L’extrême droite semble rester, à tort, celle qui recueille la colère.

La droite et le social-libéralisme se recomposent autour du parti créé par Emmanuel MACRON. Seule la gauche qu’elle soit réformiste, verte ou radicale est éclatée et dans ces conditions ne représente pas l’alternative.

Le message qui lui est envoyé par l’électorat est que désunie elle n’a que peu d’attrait, elle n’est pas séduisante, car dans l’impossibilité de mettre en œuvre le moindre projet. Certes les différences avec le PS sur l’Europe étaient trop importantes pour se rassembler à cette élection mais la gauche radicale et verte unie, aurait obtenu un bien meilleur résultat.

Pour les échéances futures les forces progressistes doivent lire le message des électrices et ses électeurs, repenser leur projet avec les populations, chercher le chemin du rassemblement large et citoyen, dépasser les volontés d’hégémonies et les a priori, si elles veulent apparaître comme une force alternative à la droite et à l’extrême droite”.