Europe Ecologie – Les Verts du Pays Catalan (EELV’66), communique :

“Répression en Catalogne: Ja n’hi ha prou!

L’Espagne s’enfonce encore un peu plus dans le déni de démocratie, de justice et liberté. Les inculpations, les détentions arbitraires, les exils contraints, la chasse aux sorcières sont les réponses continues du gouvernement espagnol et d’une justice à sa solde face à l’expression démocratique catalane. La Catalogne vit ses heures les plus sombres depuis la chute du franquisme. L’Europe et la classe politique française bien pensante ont choisi de cautionner par leur silence. C’est intolérable! L’indépendantisme, quand il s’exprime pacifiquement et démocratiquement comme c’est le cas de l’exemple catalan, doit être combattu politiquement par ses opposants, jamais judiciairement ni dans une répression aveugle. Rien n’arrête la justice espagnole aux ordres : nouvelles détentions de 5 députés dont le candidat à l’investiture à la Generalitat et émission d’ordres européens et internationaux de détention pour les responsables politiques en exil. Le président du Parlement Catalan, Roger Torrent, a appelé à la constitution d’un large front unitaire pour défendre les droits fondamentaux et la démocratie. EELV Pays Catalan salue cette initiative et appelle à des mobilisations de soutien partout ailleurs”.

 

Déclaration du PCF’66 :

 

“Sans entrer dans le débat sur l’Indépendance en Catalogne sud, le Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales (PCF’66) condamne les cinq nouveaux emprisonnements arbitraires de parlementaires catalans, élus démocratiquement le 21 décembre dernier. Parmi eux, Carme Forcadell, présidente du « Parlament de Catalunya » jusqu’à l’application de l’indigne article 155 de la constitution Espagnole en Catalogne et Jordi Turull, ex Conseller (ministre) de la Generalitat de Catalunya, qui hier encore devait être investi président de la Generalitat de Catalunya. Avec le comité des droits de l’Homme de l’ONU et de nombreux organismes internationaux  et d’Etats nous condamnons une justice espagnole de plus en plus aux ordres d’un pouvoir autoritaire, incapable de résoudre une situation politique par des solutions politiques. Les 9 prisonniers politiques catalans détenus aujourd’hui en Espagne doivent être immédiatement libérés.”

 

L’ERCn (l’Esquerra Republicana de Catalunya nord) communique:
“L’exil comme seule réponse possible à la pseudo justice espagnole.
 
Marta Rovira, secrétaire générale d’Esquerra Republicana de Catalunya, menacée de prison par la justice espagnole aux ordres de l’exécutif de Rajoy et du roi bourbonesque, continue la lutte hors de l’état totalitaire néo franquiste. La pseudo-justice espagnole lui donne raison en ordonnant la prison pour cinq représentants politiques catalans de plus, Jordi Turull, Josep Rull, Carme Forcadell, Dolors Bassa i Raül Romeva, et en inculpant une quarantaine d’autres personnes. Marta adopte l’attitude de désobéissance comme le font les autres exilés ; c’est devenu le seul chemin possible ; il doit être transmis à tous le indépendantistes. Désobéissons.
Ainsi, Marta, comme Carles Puigdemont, Toni Comin, Clara Ponsati, Meritxell Serret, Anna Gabriel, et Lluis Puig. a décidé de ne pas reconnaître l’autorité de l’état néo franquiste ; ils sont plus utiles ainsi qu’en prison ; peut-être faudra-t-il bientôt des clandestins à l’intérieur ; ou le peuple se lèvera-t-il avec un bâton à la main.
 
Marta a totalement raison ; en aucune façon on ne peut faire confiance à l’état espagnol néo franquiste. Il emprisonne et châtie quiconque exprime une revendication de liberté, sans jamais clarifier les motifs des détentions et persécutions ; sans préoccupation pour les situations personnelles ou familiales . Les néo franquistes, avec la complicité criminelle des institutions européennes, tentent de terroriser les catalans et tous les citoyens espagnols en interdisant la liberté politique, syndicale, culturelle, de pensée. Notre réponse doit être massive, à la hauteur des provocations des néo franquistes. Esquerra Republicana de Catalunya Nord soutient toutes les actions en défense de la liberté”.
“L’exili perquè no es pot confiar en la pseudo justícia espanyola
Marta Rovira, secretària general d’Esquerra Republicana de Catalunya, amenaçada de presó per la justícia espanyola a les ordres de l’executiu de Rajoy i del rei borbònic, continua la lluita a fora de l’estat totalitari neo-franquista.  Li ha donat la raó la pseudo-justícia espanyola  que ordena presó per a cinc polítics catalans més, Jordi Turull, Josep Rull, Carme Forcadell, Dolors Bassa i Raül Romeva, i ha inculpat una quarantena de persones més. Marta adopta la postura de desobediència igual que ho han fet els  altres exiliats. Esdevé l’únic camí possible: s’ha de transmetre a tots les independentistes. Desobeïm.
Així, la Marta, com Carles Puigdemont, Toni Comin, Clara Ponsatí, Maritxell Serret, Anna Gabriel, i Lluís Puig han decidit no reconèixer l’autoritat de l’estat neo franquista; I són més útils així que a la presó; belleu aviat caldrà tenir clandestins a dins del país; o el poble s’aixeca amb el garrot a la mà.
Marta té tota la raó; de cap manera s’ha de fer confiança a l’estat espanyol neó franquista, que empresona i castiga qui expressa una reivindicació de llibertat, sense mai clarificar els motius de les detencions o persecucions; sense fer cap cas de les situacions personals i familiars. Els neó-franquistes, amb la complicitat criminal de les institucions europees, intenten terroritzar els Catalans i tots els ciutadans espanyols prohibint la llibertat política, sindical, de pensament. La nostra resposta, la de tots aquells que arreu d’Europa estimem la llibertat, ha de ser massiva, a l’alçada de les provocacions dels neó-franquistes. Esquerra Republicana de Catalunya Nord donarà suport a totes les accions en defensa de la llibertat”.