La motion de censure du groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) n’a finalement pas obtenu le nombre de suffrages suffisants. Sur les 287 voix nécessaires, 278 ont été obtenues. Le Président de la République Française, Emmanuel Macron, peut être rassuré car les élus du peuple que sont les députés ont – certes d’un chouya, à 9 voix près -, rejeté la première des motions de censure présentées contre la Réforme des retraites portée par la cheffe du Gouvernement, Elisabeth Borne

 

Après plusieurs heures de discussions électriques (en dépit des grévistes…), ponctuées des prises de parole de plusieurs députés, la motion de censure du groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) n’a finalement pas obtenu le nombre de suffrages suffisants. Sur les 287 voix nécessaires, seulement 278 ont été obtenues. Elle a donc été rejetée à neuf voix près. En démocratie, c’est d’ailleurs souvent le cas, nombre de représentants du peuple – députés, maires, conseillers départementaux, etc. -, sont souvent élus par une poignée de voix d’écart seulement.

Une deuxième motion, déposée par les députés membres du RN (Rassemblement National), doit également faire l’objet d’un vote. Arme de contrôle des parlementaires, cette disposition peut, si elle est adoptée, aboutir à la démission du gouvernement, et dans le cas présent au rejet du projet de loi. Mais nous sommes loin du compte, car la motion du RN ne devrait recueillir qu’une maigre centaine de voix, et encore…

Si cette deuxième motion n’est également pas adoptée, alors la réforme des retraites sera considérée comme adoptée. Les oppositions ont prévenu qu’elles allaient déposer des recours devant le Conseil constitutionnel, qui peut censurer une partie ou la totalité du texte. Une fois ces recours examinés, le président de la République, Emmanuel Macron, pourra promulguer le projet de loi.

Mais peut-être que, jusqu’au-boutistes, la NUPES, les dissidents LR et le RN finiront-ils par demander au maire de Perpignan d’installer Saint Galdric devant le Parlement… Pourquoi pas ?

 

L.M.