“Au pain sec et à l’eau !”

Sous ce titre, Jean Rigual, conseiller général (canton Perpignan IV), président du Groupe d’Opposition UMP au Conseil général des Pyrénées-Orientales, communique :

“Pollestres n’est pas la seule commune des P-O à faire ceinture sur les subventions en provenance du Conseil général. Aussi dramatique qu’affligeant, d’autres villes de droite ou apparentées du département subissent le même traitement ; même si Daniel Mach est le seul à ce jour à avoir saisi la justice de cette pratique hautement discriminatoire.

Que la présidente du Conseil général (NDLR, Hermeline Malherbe, PS) essaie de se défausser de sa responsabilité en évoquant les prétendus 98 % de délibérations votées par le Groupe des conseillers généraux UMP est purement aberrant et démontre une véritable malhonnêteté intellectuelle de sa part : c’est oublier en effet que l’essentiel des compétences du Conseil général de l’action sociale, à l’appui aux familles en difficultés, en passant par le financement obligatoire des collèges et des routes, sont autant de compétences liées du département qui font que le groupe UMP ne saurait voter contre l’attribution d’aides publiques départementales dans ces cadres-là.

C’est oublier, s’agissant des aides aux communes, que les rapports soumis par la présidente au vote de notre Assemblée départementale sans discussion préalable en commission, ne présentent majoritairement que l’octroi de subventions à des villes et villages issus de son bord politique, en laissant totalement pour compte les communes qui ne lui sont pas favorables.

En clair, c’est depuis toujours et en tous les cas, depuis le basculement à gauche du Conseil général en 1998, une mise devant le fait accompli que notre groupe a régulièrement dénoncé.

Pour autant, nous n’avons pas de raison de notre côté de nous opposer au versement de subventions aux communes qui en bénéficient, au risque de sombrer nous aussi dans un total ostracisme. Ce à quoi nous nous sommes toujours refusés.

En revanche, le groupe UMP ne manque jamais de s’abstenir ou de s’opposer sur les dossiers présentant des carences évidentes dans la politique conduite par la majorité socialiste à la tête du Conseil général comme dans les orientations souvent hasardeuses prises par cette même majorité.

Les exemples ne manquent pas non plus des gabegies financières du Conseil général que notre groupe a toujours relevées et qui ont été confirmées par la Chambre Régionale des Comptes, dans son dernier rapport”.