“Dernière réponse et Fin”

 

Fouzi Bouhadi, conseiller municipal de Perpignan.

 

Sous ce titre, Fouzi Bouhadi, conseiller municipal de Perpignan dans la Majorité du maire Jean-Marc Pujol (UMP), nous prie d’insérer :

Je dis à M.Aliot que je ne suis pas plus communautariste que lui. Je n’ai pas à répondre sur ce sujet pour la simple raison est que je ne me sens pas concerné.

 

Je suis pour la diversité que je considère comme une richesse. Toutes les manifestations que j’ai organisées par le passé ont toujours été ouvertes au grand public, sans la moindre condition ni la moindre restriction.

 

Pour moi le communautarisme c’est le renfermement alors que toutes mes démarches ont été scrupuleusement animées d’une volonté d’ouverture sur l’ensemble de la société locale.

 

Je le mets au défi de me sortir la moindre déclaration dans laquelle j’ai fait référence au communautarisme, alors qu’en ce qui le concerne, je peux fournir des preuves de déclarations communautaristes faites par certains de ses proches qui se reconnaîtront.

 

Quant à l’extrémisme, je préfère parler plutôt des extrémismes. Ma position sur ce sujet est aussi très claire. Je ne soutiens et je ne donne ma caution à aucun extrémisme, religieux ou politique.

 

Que M. Aliot sache que je n’ai pas besoin de son autorisation pour décider de l’attitude qui est la mienne et qui répond à mes propres convictions.

 

Il peut me critiquer comme je ne manquerai pas de le critiquer, parce que nous avons fait le choix d’être des acteurs politiques. Les meilleurs arbitres seront nos électeurs.

 

Je suis du centre droit et je le resterai. Je n’interdis pas aux autres de changer, et quand certains adversaires changent, il me parait normal et naturel que je dois réviser mon attitude envers eux. Ce n’est donc pas du positionnement à géométrie variable mais une adaptation à la vie politique locale.

 

Les alliances se font et se défont, la vie politique est ainsi faite. Me concernant, mes concessions ne se font jamais au détriment de mes valeurs, de ma dignité et de mon honneur, qui relèvent du non négociable.

 

 

Que M. Aliot soit rassuré ! Je combattrai ses idées tant que celles-ci restent éloignées du champ républicain, et dans le respect de sa personne”.