Certes, rien n’est encore définitif, mais à la lueur des résultats des derniers scrutins électoraux et des diverses tendances nationales il apparaît plus que certain que, à droite comme à gauche, la division entraînera au suicide électoral certaines formations politiques et candidatures qui n’auront donc pas su s’entendre autour d’une liste commune.
Les chiffres et autres statistiques sondagières sont formels : à Perpignan, comme ailleurs d’ailleurs, une dispersion de la droite (LR/ Les Républicains…) et du centre (LaREM, UDI, MoDEM…) sur l’échiquier politique handicapera très sérieusement toute chance pour aller au second tour.
Quatre listes, de droite et du centre, sont actuellement en vue à l’horizon des prochaines élections municipales, des 15 & 22 mars 2020 : celle de Romain GRAU (LaREM-UDI-MoDEM), celle de Jean-Marc PUJOL (LR), celle d’Olivier AMIEL (Divers droite), enfin celle de Clotilde RIPOULL (Centre).
https://www.dna.fr/france-monde/2019/10/28/municipales-bayrou-met-les-pieds-dans-le-plat
A l’évidence, et c’est mathématique, pour ne pas dire logique, un tel contexte, s’il devenait réel, ferait qu’aucune de ces quatre listes, au soir du 1er tour, n’aurait la moindre chance de se maintenir pour la second tour, sauf bien évidemment à vouloir assurer l’élection du candidat-député Louis ALIOT (RN), dans le cadre d’une triangulaire, voire d’une quadrangulaire…
Ce dernier caracolerait nettement en tête, suivi d’une probable candidature de rassemblement à gauche conduite par Agnès CODOGNES-LANGEVINE (EELV), et derrière : Jean-Marc PUJOL (LR), Romain GRAU (LaREM), Olivier AMIEL (Divers-droite) et Clotilde RIPOULL (Centre).