Une fois de plus, la rédaction de ouillade.eu a été la première à révéler le “scoop” : Vincent MALHERBE, l’époux de la présidente du Département Hermeline MALHERBE (PS), a choisi de soutenir et figurer sur la liste conduite par le député “En Marche” de la 1re circonscription des P-O, Romain GRAU (LaREM)
C’est maintenant que la situation est “clarifiée” par son aspect officiel, que tout devient très compliqué pour Mme MALHERBE, membre de la fédération catalane du Parti Socialiste des P-O (PS), formation politique qui soutient la candidate “verte” et vice-présidente de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, Agnès LANGEVINE (EE-LV).
Le moins qu’on puisse écrire, c’est qu’en choisissant de se placer derrière Romain GRAU, Vincent MALHERBE ne rend pas du tout service – au plan politique en tout cas – à son épouse.
Ce soir, l’entourage de la présidente du Département des Pyrénées-Orientales a pressé Hermeline MALHERBE de réagir par voie de presse, soit en publiant un communiqué, soit en organisant une conférence.
Au Département, des voix s’élèvent autour d’une possible scission dans les rangs de la gauche. Plusieurs élus de la Majorité départementale PS-PCF-PRG s’apprêteraient d’ailleurs à lancer un appel en faveur de… Romain GRAU, comme l’a déjà fait par exemple Jean ROQUE (PS), maire de Toulouges et conseiller départemental.
La décision de Vincent MALHERBE plonge également la présidente socialiste de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, Carole DELGA, dans l’embarras. Pour le moins.
Hermeline MALHERBE doit maintenant s’exprimer le plus rapidement possible, car à moins de trois mois du 1er tour des prochaines élections municipales (le dimanche 15 mars 2020) sa situation devient intenable et, surtout, politiquement suicidaire pour la gauche des P-O en général, perpignanaise en particulier.
Attendre et ne pas réagir ne feraient que déboussoler dangereusement l’électorat et compromettre les chances d’une gauche perpignanaise en train de recoller les morceaux pour se rassembler derrière la candidature (presque) unique d’Agnès LANGEVINE.
L.M.